Bonjour les filles!
Je vous mets le poème que j'avais écris à ma fille alors que j'étais enceinte, il faudrait maintenant que je le finisse... ou que je fasse une suite!
Le 8 mars, quel jour symbolique, le jour de la fête des femmes,
nous apprenons ce que nous n'espérions plus depuis quelque temps,
une vie toute nouvelle grandit grandit pour bientôt arriver à terme,
nous ne réalisons pas, nous sommes heureux tout simplement.
Dans l'euphorie, toutes nos familles sont averties,
peut être était-ce un peu rapide? Mais qui osera nous dire quoi que ce soit,
cette joie d'être parents, de donner la vie,
ne met-elle pas notre cerveau en émoi?
Première écho, premières larmes en ce début de parcours magique,
maman à mes cotés car nous n'avons pas besoin de parler,
tout le monde parle, je n'entend plus rien , je suis dans un autre monde féérique,
les larmes coulent, il n'y a aucun mot pour décrire ce que tu m'as donné.
Deuxième écho, espoir d'en savoir encore un peu plus sur toi,
car tu me parais inconnu, tu es dans moi, tu es parmi nous,
mais je ne te vois pas, et là ta tante y tient autant que moi,
à questionner la gynéco, à savoir tout plein de choses pour t'imaginer un peu plus parmi nous.
Et enfin, le jour où ton papa et moi nous avions prévu d'être ensemble,
pour cette troisième écho, tu nous as fais l'honneur de nous aiguiller,
dans les projets, dans les espoirs que nous nous faisions de notre petit bébé,
je n'ai surement jamais vu autant d'émotions dans le regard de ton père, encore aujourd'hui mon coeur en tremble.
Ainsi, nous savons que tu seras une fille, que nous avons une petite nana parmi nous,
la joie dans nos yeux ne peut que se lire,
tout le monde est heureux et se languit de ton arrivée parmi nous,
nous profitons nous de chaque instant à vivre.
Il est vrai que je n'ai qu'un désir, qu'une envie,
celle de te prendre dans mes bras, de te glisser des mots tendres,
tu m'auras enseigné la patience.... même si ton frère byron me l'avait appris,
dans ce parcours de la grossesse nous ne faisons que t'attendre,
mon souffle n'est plus le même, mon regard sur les gens a changé,
mon coeur a dépassé la limite autorisée, mais tout cela ne me fait pas flipper,
je n'ai jamais autant aimé la vie, je n'ai jamais vu un si bel avenir se présentait à moi,
tu me procures tant de bonheur alors que tu n'es pas encore là.
Qu'est ce que ce sera quand tu seras à nos cotés, quand nous allons te voir ouvrir les yeux,
quand nous allons devoir te protéger car tu seras bébé et qu'il existe beaucoup de dangers,
notre coeur va t'il s'arrêter de battre pendant une minute ou deux,
nos larmes d'attente, d'espoir, vont-elles s'arrêter de couler?
J'ai l'impression que le bonheur peut transporter n'importe qui dans l'enfance,
je ne réfléchis plus, je suis retournée dans l'état d'ébétitude que j'avais à mes quinze ans,
est-ce toi qui me contamine déjà de ton innocence,
tu me fais tant de bien, tu me donnes tant...
Des mots nouveaux vont faire partie de notre vocabulaire,
nico et moi, père et mère,
il y a t'il un plus beau cadeau sur terre,
je ne pense pas et c'est pour cela que le seul homme de ma vie c'est ton père.
Désolée c'était un peu long je m'en rends compte maintenant,je ne l'avais pas lu depuis...
Bises