Posté le : 23-11-2007 à 14:03
Bonjour,
J'ai accouché le 31 août de mon petit Quentin.Il est arrivé une semaine avant le terme prévu, mais de manière plutôt rude.
Tout au long de ma grossesse, mon placenta était bas inséré. Au fur et à mesure, il était remonté; on m'avait donc dit que je pourrai peut-être accouché par voie basse. Malheureusement, ça n'a pas été le cas. Le 31 août, à 3h du matin, je me suis réveillée toute mouillée; j'avais perdu les eaux. Mais lorsque j'ai allumé la lumière, j'ai eu la frayeur de ma vie car c'était en fait du sang que je perdais. Mon mari m'a amenée en catastrophe à la maternité.
On m'a tout de suite branché le monitoring: les contractions étaient régulières, le travail avait commencé, mais mon col était fermé. La sage-femme a remarqué une souffrance de mon bébé à chaque contraction. Elle a donc appelé le gynéco, qui a décidé de me faire une césarienne. Tout cela s'est fait très vite, et à 5h55, Quentin est né.
Et bizarement, la gynéco ne me l'a pas montré. 1 heure plus tard, en salle de réveil, mon mari vient m'annoncer que mon fils allait être héliporté à l'hôpital de Nice, en réanimation. Là, le cauchemar a continué. J'avais en fait eu un hématome rétroplacentaire dû à de l'hypertension. Le sang que j'avais perdu était celui destiné à mon fils. Il devait donc être transfusé et intubé car il avait aussi manqué d'oxygène.
A cause de la césarienne, je n'ai pu aller le voir qu'au bout de 3 jours.
Finalement, il est resté une semaine en réa à Nice et 2 semaines en néonatologie à Fréjus. Ces 2 semaines ont été les plus longues de toute ma vie.
Aujourd'hui, Quentin a presque 3 mois et on peut dire que c'est une force de la nature. Il n'a gardé aucune séquelles, mais devra toutefois être suivi sérieusement car à cet âge, il n'est pas évidant de vérifier ses aptitudes.
L'essentiel pour nous, c'est qu'il grandisse, qu'il mange et qu'il dorme bien, et c'est le cas.
Ca m'a fait du bien de déballer ça. Je ne souhaite à personne de vivre cette expérience qui malgré nous, a rendu notre couple plus fort que jamais.
Bise, Vir