Bonjour à toutes,
Peut-être que certaines se rappellent, je vous avais rejoint il y a quelques mois, puis avec le boulot et la gestion du quotidien j'avais un peu laissé tomber le forum.
Je viens vous raconter un peu ma vie puisque depuis la naissance de ma puce j'ai eu envie de vous relire et vous m'avez donné envie de partager un peu avec vous.
Tout d'abord nous avons acheté un appartement. Nous avons emménagé le samedi 12 février chez nous. Emménagé est u bien grand mot, disons que nous avons mis nos cartons chez nous et entamé les travaux d'électricité (avec mon beau frère) et les travaux de la cuisine (carrelage et meubles). Nous squattions donc chez mes parents. La nuit du dimanche au lundi 14 février, j'ai eu des douleurs importantes (dpa au 25 mars) avec des vomissements et diarrhée... en un mot glamour... J'ai pensé à un gastro. Pas très rassurée, j'ai fait appel à sos médecin le lundi matin. Il arrive et diagnostique une gastro et ne préconise pas de contrôle à la mater. La journée passe tant bien que mal. Vers 19h je me sens très mal, je dis à mon mari que j'aimerai faire un contrôle pour être sûre que bébé va bien (elle a très peu bougé dans la journée). Il préfère dîner avant d'aller à la mater. Là je commence à avoir très froid puis je suis prise de tremblements incontrôlables. Chéri dîne rapidos puis nous partons.
A 20h arrivée à la mater, température 40°, on me place sous monito et perf pour faire baisser la fièvre. Bébé est en tachycardie, son coeur bat vraiment trop vite.
A 22h ma gynéco (de garde ce soir là) arrive. Elle est inquiète et me parle d'accouchement si son coeur ne ralentit pas.
A minuit on me déplace en salle d'accouchement, j'ai toujours 38,5° de température... son coeur bat toujours trop vite. La gynéco nous laisse une heure, si pas d'amélioration césarienne...
La sage femme me fait de l'acupuncture pour essayer de faire ralentir son coeur. Ma fièvre est quasiment tombée à 1h du matin.
Son coeur ralentit enfin... Le problème c'est que ma chérie s'est trop fatiguée, et du coup, son coeur ralentit trop, elle fait des pics à 50-70.
A 3h du matin, la gynéco me dit, je fais une césarienne pour une maman puis c'est à vous. Le choc... nous ne sommes pas prêts, rien n'est prêt (pas même son prénom !)
A 4h35 Léna naît avec presque 6 semaines d'avance. Elle pèse tout de même 3kg030 et mesure 49 cm.
A 6h, elle part au chu en réa néonat, ses poumons ne sont pas matures.
Pendant 4 jours, je vais pleurer toutes les larmes de mon corps, mon mari fera les allers-retours à longueur de journée (il allait la voir le midi et le soir et venait me voir dans la foulée). Le jeudi (deux jours après ma césarienne), il m'embarque dans la voiture pour aller voir ma puce. Elle n'est plus intubée depuis le matin même, il ne lui reste plus que la sonde naso-gastrique. Cette visite a été très éprouvante physiquement et nerveusement. Le départ a été difficile.
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Heureusement le lendemain elle m'a rejoint à la clinique. Il a fallu faire le forcing mais l'équipe a accepté de la prendre en charge malgré l'alimentation par sonde. La chance que j'ai eu, c'est d'avoir réussi à me motiver pour tirer mon lait dès le lendemain de la naissance. Elle a donc été nourrie avec mon lait dans la sonde, et j'ai pu avoir une vraie montée de lait.
De là nous avons passé une semaine à la maternité toutes les deux afin de mettre en place l'alimentation au sein et de la sortir de sa couveuse. Le samedi 26 février, nous sommes sorties de la mater :)
Nous avons été direct chez mes parents puisque notre appart n'était pas prêt.
Super week-end avec ma bichette et son papa. Puis de nouveau des douleurs dans le ventre inexplicables (plutôt localisées à droite et déjà repérées à la mater mais diagnostiquées comme des douleurs logiques de suite de césarienne). Le mardi suivant (15 jours après la naissance de Léna), je ne tiens plus, j'ai 39° de température... sos médecin ! Il faut faire une écho en urgence. Et là le diagnostique "tombe" peut-être une appendicite à vérifier car pas net. Nous partons donc aux urgences mon mari et moi en laissant ma puce chez mes parents. Je n'ai jamais autant pleuré que dans la voiture ce soir là...
Le mercredi matin je suis opérée d'une appendicite vieille d'au moins 15 jours, sous hépatique et rétro sécale... bref la merde. L'opération dure 4 heure, la cœlioscopie n'a pas suffit, ils m'ont donc ouvert, par laparotomie.
Je suis restée hospitalisée une semaine, sans ma fille, complètement HS, j'ai pleuré, pleuré et pleuré. Heureusement que mon mari travaille à domicile et que ma mère était en vacances. Quand je suis sortie de l'hôpital, je pouvais à peine marcher mais j'étais heureuse de retrouver ma fille...
Depuis (ça fera 3 semaines mercredi), je me remets peu à peu. J'ai toujours des douleurs et surtout une grande fatigue mais je profite à fond de ma fille. J'ai du arrêter l'allaitement, et ça m'a arraché le coeur. Le mot peut paraître fort, mais c'est vraiment la sensation que j'ai eu. Léna a donc été sevrée sans ménagement. Mais heureusement, elle n'a pas fait de soucis et prend bien le biberon.
Aujourd'hui, elle pèse 3kg800 et mesure 50 cm. Elle pète la forme malgré des régurgitations fréquentes (u peu moins depuis qu'elle boit du lait épaissi). Nous sommes très heureux, même si les 6 dernières semaines ont été extrêmement difficiles pour notre petite famille.
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