Bonsoir les filles!
Charles s'est endormi.
J'ai aussi posté dans le post accouchement. Mais je voulais vous faire partager ce jour merveilleux.
Durant toute ma grossesse, j’ai adoré lire les récits d’accouchement des autres Mamans. Aujourd’hui, c’est mon tour et je vais tenter de vous faire partager ce jour fabuleux qui je crois restera l’un des plus beaux de toute ma vie.
Ma DPA était prévue le 16 Août 2008. Cependant, depuis début Juin, j’étais en légère menace d’accouchement prématuré. J’avais été hospitalisée pour cela 4 jours à 32 SA et mise sous perfusion de Salbumol pour arrêter les contractions de faux travail qui commençaient à agir un peu sur le col….
Je suis ensuite restée près de 5 semaines alitée jusqu’à atteindre les 8 mois de grossesse le 16 Juillet. Ce jour là, mon gynécologue m’avait dit que je n’irais probablement pas à terme. Mon col était « à peine fermé » et raccourci…
Je ne sais pas trop si je l’ai cru car j’avais finalement passé la barre des 8 mois malgré la MAP… Néanmoins, j’espérais secrètement ne pas aller jusqu’au bout de mon neuvième mois… Accoucher un 08/08/08 pourquoi pas?
Les jours ont défilé et avec des contractions non douloureuses. J’avais du mal à me déplacer mais arrivée fin juillet, je me disais que je serai définitivement une Mamaout.
Les choses ont ensuite commencé à bouger.
[b:be3bbd4b90]Lundi 28 Juillet[/b:be3bbd4b90]
Au matin, une vraie frénésie de ménage me prend. Je décide donc de faire tout le repassage malgré la canicule à l’extérieur. Je suis en train de partager cette envie avec mes copines de forum quand tout à coup j’ai une grosse perte liquide qui mouille la culotte, le pyjama et le drap. :? J’en parle aux filles du forum qui me conseillent d’aller voir à la maternité pour controler si ce n’est pas du liquide amniotique. Je suis leur conseil et à 11 heures, mon homme rentre du boulot pour m’emmener.
Là bas, on me place sous monitoring, on me fait un TV et un test pour détecter le liquide amniotique. [u:be3bbd4b90]Bilan :[/u:be3bbd4b90] Quelques contractions normales, le test montre que ce ne sont que des pertes vaginales et pas du liquide amniotique et le TV me dit un doigt large… Tiens tiens… 15 jours avant le col était fermé, ça commence à bouger… :wink:
Rassurés, nous rentrons à la maison. Première fausse alerte. :evil:
Dans l’après midi, j’écoule mon énorme pile de repassage et je range toute notre chambre à coucher. Ah les hormones! :)
[b:be3bbd4b90]Mardi 29 Juillet[/b:be3bbd4b90]
C’est la pleine forme, je me lance dans tout le rangement et nettoyage des placards de la cuisine. D’ailleurs, les copines du forum m’ont bien charriée là-dessus…Pas une seule contraction… je me dis que finalement, il se pourrait que j’aille à terme. Mardi soir tout à coup, en passant aux toilettes, je m’aperçois que je perds un liquide rosé. Ca coule pas du tout en continue mais ça tache bien ma culotte… :? Les copines du forum me conseillent d’appeler la maternité, car des pertes rosées peuvent provenir d’une fuite de liquide amniotique. On y était allé déjà la veille mais bon… :( Je rappelle donc les sage-femmes, elles me conseillent de mettre une serviette absorbante, de la garder deux heures et de regarder si elle s’imprègne de liquide rosé…Deux heures se passent à délirer sur le forum et à commenter le contenu de ma petite culotte. On a bien rigolé…Merci le forum.
Au bout de deux heures, il est minuit quand finalement mon mari et moi décidons à aller refaire un contrôle à la maternité… Re-monitoring+ re-TV et re-test de liquide amniotique toujours négatif… Il s’agit de pertes liquides de fin de grossesse teintées par du sang, le col bouge et se modifie et saigne un peu. Le monitoring montre quelques petites contractions et le TV que le col a un peu bougé depuis Lundi. Il est maintenant à 1 doigt très large, presque deux. :D C’est une surprise. Je demande si l’évolution rapide est un signe. La sage-femme me répond que « non », que je peux très bien aller à terme comme accoucher le lendemain. Un peu déçus, on rentre à la maison…Deuxième fausse alerte. :twisted:
[b:be3bbd4b90]Mercredi 30 Juillet [/b:be3bbd4b90]
Je me lève le matin. Je saigne. On m’avait prévenue que le TV de la veille pouvait provoquer cela. Je ne m’inquiète pas et je mets une serviette et zooooooouuu sur le forum…Je partage de nouveau mes envies de ménage avec les filles. Finalement, je me sens fatiguée et je ne fais pas grand chose… L’après midi arrive et avec elle quelques contractions non douloureuses… J’ai dû en faire un peu trop. Je décide de m’allonger un peu. :roll:
Soudain, vers [b:be3bbd4b90]15 heures[/b:be3bbd4b90] une contraction est accompagnée d’une petite douleur dans les reins… :( « Tiens, bizarre, c’est la première fois »… Quelques minutes après la même chose et avec, une douleur dans le bas ventre. Je commence à me poser des questions. Je chronomètre pour voir… C’est n’importe quoi et complètement irrégulier… Bon bref…Je n’en parle à personne sur le forum car je n’ai pas envie de lancer une troisième fausse alerte. :oops:
[b:be3bbd4b90]Vers 16 heures trente[/b:be3bbd4b90], j’appelle mon mari pour lui raconter et je lui demande de ne pas trop traîner au cas où… Je ne préfère pas être seule. Il était parti acheter le sèche linge. Il arrive [b:be3bbd4b90]vers 17 heures 30[/b:be3bbd4b90].
Les heures défilent tout doucement avec ces quelques contractions douloureuses que l’on évalue d’abord à environ toutes les 12 minutes puis 7 minutes…
Vers [b:be3bbd4b90]20 heures[/b:be3bbd4b90], on dîne. Je ne me sens pas en super forme et je n’ai pas très faim. Vers [b:be3bbd4b90]21 heures[/b:be3bbd4b90], on décide d’aller faire une petite ballade dehors. Quand je reviens, rien a changé. Là, mon mari commence à y croire vraiment. Moi pas…. Il me dit qu’il trouve que cet après midi, mon ventre est descendu. Ca faisait déjà deux fausses alertes depuis le début de la semaine…D’ailleurs, je n’ai toujours pas parlé de ces contractions aux copines du forum.
Je prends une douche chaude et je mets un suppositoire de Spasfon… Je crois bien qu’il est prêt de [b:be3bbd4b90]22 heures[/b:be3bbd4b90] quand je parle de mes contractions et de mes pertes de sang sur le forum car je n’avais pas envie de donner une fois de plus une fausse alerte et là une fois de plus on me dit d’aller à la maternité… :roll: Oui… sauf que ça ferait la troisième fois en trois jours et que je n’ai pas acheté d’abonnement.
20 minutes plus tard, le Spasfon ne fait toujours pas effet. J’en reprends deux par voix orale… Rien. Les contractions commencent à être de plus en en plus douloureuses et rapprochées d’environ 5 minutes mais pas toujours, c’est parfois un peu anarchique. Je ne peux pas dormir, je reste sur le forum et mon mari part se coucher dans la chambre d’amis en attendant. J’envisage de dormir…
[b:be3bbd4b90]Jeudi 31 Juillet[/b:be3bbd4b90]
[b:be3bbd4b90]Minuit et demi[/b:be3bbd4b90]: Je suis tordue en deux à chaque contraction… :cry: On appelle la maternité pour les prévenir de notre arrivée. Malgré la douleur, j’essaie de me persuader qu’il s’agit d’un faux travail car je ne veux pas être déçue… Mon mari finit les valises.
[b:be3bbd4b90]1H03:[/b:be3bbd4b90] On quitte la maison. 35 minutes de trajet. Vers la fin, avec les secousses de la voiture, je criais « j’ai mal, j’ai mal » à chaque contraction. Mon mari était totalement désemparé. On trouve une place pour se garer juste devant la clinique. OUF !
[b:be3bbd4b90]1H45 :[/b:be3bbd4b90] J’arrive aux urgences maternité. J’expose à la sage-femme qui se prénomme Isabelle, mes symptômes. Elle est très sceptique et pense clairement à du faux travail sans nous le dire. Elle m’explique que si c’étaient des contractions de vrai travail, je serais « arrivée à quatre pattes en hurlant eu bout du couloir et que je n’arriverait pas à lui parler avec calme en souriant » :? … Penser cela, c’est très mal me connaître…Je n’apprécie guère cette remarque car je souffre vraiment. Si je souris, c’est par politesse. Elle me place sous monitoring et me fait un TV… Elle me dit que mon col est ouvert à un doigt très large mais qu’à la lecture de mon dossier, ça n’a pas bougé depuis la veille… Je suis effondrée… Elle quitte la salle. Je pleure, je dis à mon mari que ce n’est pas possible que j’ai trop mal. :cry:
[b:be3bbd4b90]3H:[/b:be3bbd4b90] La sage-femme revient, regarde le monitoring et dit: « Oui, il y a des contractions rapprochées de 1 à 2 minutes mais elles ne sont pas très fortes ». Elles étaient en réalité d’une amplitude 50 sur le monitoring. Deux fois plus importantes que toutes celles que je n’avais jamais eu mais pas suffisamment apparemment. Je ré-explique à Isabelle que j’ai vraiment mal, que je n’en peux plus. Elle me répond d’un ton fort désagréable que si j’ai si mal que ça, elle va me faire une piqûre de calmant qui va me calmer. :(
Elle quitte la salle de nouveau sans nous donner plus d’explications. Nous ne la reverrons pas pendant une heure.
Je continue de souffrir, je me mets debout, je marche, je supplie mon mari de ré expliquer à Isabelle pour qu’elle ne nous laisse pas rentrer à la maison dans cet état là, que je ne joue pas la comédie. J’ai régulièrement de grosses envies d’aller à la selle, mon mari m’accompagne et rien…Je suis morte d’inquiétude et je ne comprends pas l’attitude de cette sage-femme.
Dans ma tête, je suis persuadée qu’elle va me libérer pour rentrer à la maison… Je me dis qu’elle a raison et que c’est un faux travail très douloureux qui n’agit pas sur le col. Je suis dans l’incertitude. Vais-je accoucher ce jour là ou non ? :roll:
[b:be3bbd4b90]4H :[/b:be3bbd4b90] Une heure qu’Isabelle est partie. Elle revient avec le sourire. Elle me voit debout et me dit que c’est bien, que j’aurais moins mal comme ça. Elle me demande de m’allonger pour refaire un TV pour voir… Je m’exécute en me préparant à une grosse déception et là verdict :
« Très bien Madame. Enfin voilà, vous êtes à deux doigts larges, le travail commence très bien. Je vais vous installer en salle d’accouchement et appeler l’anesthésiste »… :D Il est 4 heures du matin : Jeudi 31 Juillet 2008.
Mon mari et moi, nous n’en croyons pas nos oreilles… c’est incroyable ! :lol: Je suis hyper heureuse. Ca y est, je vais accoucher alors qu’une minute avant, une sage-femme un peu aigrie faisait tout pour me faire croire que ce n’était pas le cas. Je ne comprendrais jamais l’attitude d’Isabelle. A partir de ce moment là, elle a été adorable avec moi tout le reste de la nuit. Ce n’était plus la même personne. :roll:
Elle m’installe dans la salle d’accouchement N°1 , la plus grande et la mieux équipée. C’est super ! J’enfile la blouse de clinique sexy. Elle me met la perfusion, lance le monitoring…J’ai très mal. Les contractions sur le monitoring sont moyennement fortes et complètement anarchiques. Elles resteront comme ça jusqu’à la fin. Je ne saurais jamais ce que sont les vraies contractions de travail régulières. Je pense maintenant que c’est cela qui a trompé Isabelle à mon arrivée.
[url=http://www.hiboox.fr/go/images/bebe/s5003697,928f568bcac01e25878deb28c9fc2063.jpg.html][img:be3bbd4b90]http://images4.hiboox.com/vignettes/3208/928f568bcac01e25878deb28c9fc2063.jpg[/img:be3bbd4b90][/url]
En moins d’un quart d’heure l’anesthésiste est là. Je l’accueille avec le sourire. Je lui dit qu’il est mon meilleur ami de la journée. Ca le fait rire. L’ambiance est détendue. :)
Mon mari sort, la pose de la péridurale est rapide et ma foi pas très douloureuse comparée aux contractions… Ca y est , c’est fait. On m’installe confortablement allongée. La douleur s’envole petit à petit, je suis soulagée. C’est fini. Je sens mon ventre qui se contracte, je sens une vague douleur mais rien d’insupportable. Je suis détendue, soulagée. Je savoure mes derniers moments de femme enceinte et me prépare à vivre calmement cette journée inoubliable.
On discute avec mon mari un petit peu. Il part chercher le sac pour la salle d’accouchement, grignote, prend quelques photos…Je me sens bien mais je suis trop excitée pour dormir. Lui essaie de se reposer, je le saoule de paroles.
[url=http://www.hiboox.fr/go/images/bebe/s5003699,731343bdd1c8c40d3c11dd3b508908cb.jpg.html][img:be3bbd4b90]http://images4.hiboox.com/vignettes/3208/731343bdd1c8c40d3c11dd3b508908cb.jpg[/img:be3bbd4b90][/url]
[b:be3bbd4b90]5H35:[/b:be3bbd4b90] La sage-femme revient pour un TV, je suis à ouverte à 3 ou 4 doigts.
[b:be3bbd4b90]6H:[/b:be3bbd4b90] La douleur revient fulgurante sur le côté droit. :cry: La péridurale ne fait plus effet de ce côté là. Je recommence à souffrir. Mon chéri appelle Isabelle. Elle me fait allonger sur le côté droit et me réinjecte du produit.
[b:be3bbd4b90]6H24:[/b:be3bbd4b90] Cela n’a rien fait. J’ai la péridurale mais j’ai très très mal. Je fatigue. Isabelle revient, appelle l’anesthésiste. Elle me dit qu’elle va essayer autre chose et que si ça ne marche pas, ils reposeront la péridurale. Je donnerais n’importe quoi pour ne pas avoir mal à ce moment là. Elle m’injecte une dose plus concentrée.
[b:be3bbd4b90]6H30: [/b:be3bbd4b90]TV à 5. Ca avance.
[b:be3bbd4b90]6H52:[/b:be3bbd4b90] La nouvelle injection d’anesthésique me soulage. Ouf ! Ca fait du bien, c’est fini ; la douleur s’en va… Je me repose et j’essaie de prendre des forces pour l’expulsion. :P
[b:be3bbd4b90]7H30:[/b:be3bbd4b90] Isabelle revient. La poche des eaux ne s’est toujours pas rompue mais le col « a laché ». Il y a du sang partout… Les choses se précisent. Isabelle me perce la poche. Ca n’arrête pas de couler. Elle me dit, qu’elle voit rarement autant de liquide. Ca m’amuse, je vois mon ventre qui dégonfle à vue d’œil. TV à un bon 7. :wink:
[b:be3bbd4b90]8H: [/b:be3bbd4b90] Changement d’équipe. Isabelle me souhaite bon courage, et me dit qu’elle me confie à sa collègue Karine qui va venir. Soudain, la douleur revient dans le bas ventre plus fort. J’attends deux minutes en me disant que Karine va venir se présenter mais rien.
[b:be3bbd4b90]8H05:[/b:be3bbd4b90] Je sonne, j’ai trop mal. Karine arrive. Je lui explique. Elle propose de réinjecter une dose d’anesthésiant qui fera effet jusqu’à l’expulsion. Comme cela, je sentirais juste ce qu’il faut pour les poussées. Je suis soulagée qu’elle me comprenne car j’ai très mal. Avant elle doit me faire un TV.
[u:be3bbd4b90]Verdict :[/u:be3bbd4b90] Dilatation complète ! je suis à 10. :D C’est fini, je n’aurais finalement rien de plus. Elle me dit que ma douleur vient du fait que la tête du bébé est en train de sortir.
Tout s’accélère. :roll:
Elle installe les étriers, me sonde la vessie, appelle ses collègues. Et moi, je commence à m’angoisser un peu. Ca y est, c’est le moment, je me sens un peu perdue. Mon mari me rassure, il est près de moi.
Karine commence à me faire pousser une fois pour voir. Elle me dit que je fais ça super bien. Me demande d’arrêter. Elle appelle le gynécologue. Et là, c’est parti!
Je suis toutes les recommandations. J’attends les contractions et je pousse trois fois à chaque contraction, sans répit, de toutes mes forces. Là ça se gâte. Je ne pousse pas bien. J’ai très mal au bas ventre et dans les reins et pourtant je sens à peine les doigts du médecin qui me dit de pousser dessus. :cry: Je désespère...
Karine me lance une réflexion totalement désagréable : « Vous ne pouvez pas avoir mal , vous ne sentez même pas les doigts. Vous faites une fixation car je ne vous ai pas remis d’anesthésiant ». Je me prends la remarque dans la tête, ça n’est pas le moment, je m’épuise, je souffre. La gynéco est plus compréhensive, elle essaie de m’encourager et de comprendre où j’ai mal. Cette douleur restera un mystère jusqu’au bout mais j’ai vraiment souffert.
Mon mari est à ma tête, il tente de me porter.
D’un côté la sage-femme et la gynécologue me demandent de pousser mieux car la tête du bébé repart en arrière à chaque fois. Dans ma tête, je commence à m’imaginer que tout ce que je fais ne sert à rien, que ça n’a pas avancé d’un pouce. :( Je suis au bord de l’évanouissement, j’étouffe, mon homme me rafraîchie comme il peut. J’ai envie de vomir à chaque poussée. Je pleure. Je n’en peux plus. Je suis à bout de nerfs.
Et là mon mari a la présence d’esprit de me dire que lui voit la tête, que ça avance petit à petit, que c’est bien. Je ne le savais pas. Je me rassure, je persévère.
Alors que je n’y croyais plus, au bout de quarante minutes de poussées et de souffrance. Tout le monde s’écrit : « Ca y est la tête est sortie. » Un dernier petit coup pour les épaules et hop! Je saurais après que l’épisiotomie a été la seule solution pour débloquer la situation.
[b:be3bbd4b90]8H48 :[/b:be3bbd4b90] Le plus beau bébé du monde se retrouve sur ma poitrine. Il est magnifique, tout chaud. Il pleure, se calme. Toute ma souffrance s’envole. Je le garde quelques minutes sur moi. C’est mon fils. Il s’appelle [b:be3bbd4b90]Charles.[/b:be3bbd4b90]
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Au bout de quelques minutes, on me le retire pour quelques vérifications car l’expulsion a duré longtemps.
La sage-femme m’appuie sur le ventre pour aider à la délivrance. La gynécologue recoud l’épisiotomie qui m’a évité la déchirure.
On me ramène Charles. Il pèse 3 kg 600. Je le garde en peau à peau, il cherche à téter.
Nous restons là ensemble tous les trois pendant près de deux heures. Les plus belles heures de ma vie.