Posté le : 01-12-2007 à 14:31
Franchement je pense que la perception mental qu'on a chacun de la douleur joue beaucoup...et que quand on est préparé psychologiquement cette perception n'est pas la meme...Le cerveau et le corps ont des ressources incroyables...
il me semble que lorsqu' on ressent une douleur inconnue dont on arrive pas a expliquer la raison, l'appréhension rend cette douleur non identifiée plus "présente", elle prend alors plus de place qu'elle ne devrait, renforcée par l'angoisse et souvent une fois qu'on a été rassuré par le medecin, sur la non-gravité de notre état, la douleur est toujours là mais elle envahi moins l'esprit...elle n'est plus en premier plan...
De même quand on fait une activité qui demande de la concentration on peut se couper ou se cogner (et fortr enb plus^^), et ne rien sentir sur le coup...et plus tard dans la journée quand le cerveau est moins pris , plus "vacant" d'un coup on ressent qu'on a mal..on regarde son doigt et on constate qu'on s'est coupé, ou on se retrouve avec un bleu sur le genou en etant bien incapable de se souvenir ou et quand on a bien pu se faire ça...
Quand on est préparé psychologiquement et physiquement (respiration, massage, points de pression, postures, production d'endorphine...etc) a recevoir une douleur, elle n'est pas ressenti du tout de la meme façon...
c'est vraiment une question d'etat d'esprit au moment ou cette douleur survient...
Ainsi un accouchement sans péridurale qui a été préparé, refflechi, ne sera pas vécu de la meme façon qu'un accouchement sans péridurale, subit, non préparé, pratiqué dans l'urgence alors imaginez si en plus l'urgence est médicale....(une détresse foetale par exemple)...tout un ensemble de facteurs accumulés qui peuvent rendre une douleur particulièrement intolérable...et ingérable...
et puis le tempérament de chacun pese aussi dans la balance...selon qu'on est quelqu'un de plus ou moins anxieux, et qu'on est appris, ou non, a utiliser les outils psychologique qui sont a notre disposition, et selon le soutien psychologique dont on fait l'objet (caresses, mots apaisants, encouragements, mise en valeur individuelle etc...)
Un autre exemple concret et perso...les autres "taoutées" du forum pourront peut-etre me dire si il en a été de même pour elles...
Je me suis fais faire 2 tatouages (cheville& omoplate) et 2 piercings (cartilage oreille et cartilage du nez) tout le monde m'avait dit..."uuuuué mais t'as pas peur d'avoir mal? t'es folle ça fait super mal ^^ Moi je pourrai jamais, moi quandon m'aperçé les oreilles quand j'eatais petite ça m'a fait trooop mal etc" et bien chaque fois que j'ai été bien décidée, et qu'on m'a pierçée et tatouée, j'ai trouvé ça bien moins douloureux que ce que je pensais....surtout le tatouage...ça picote 2 sc apres ça masse (vibrations de l'appareil)...et quand c'est fini le temps de cicatriser ça brule pas plus qu'une egratinure faite par une griffure de chat...