Posté le : 28-06-2007 à 11:03
[quote:b063055be8="Sandrine 33"] Je sais comme c'est dur d'entendre les gens te dire qu'il faut te détendre . Certaines amies ont pensées m'aider en me disant qu'il ne fallait pas que je stress car mon bébé ressentait tout et que ce n'était pas bon pour lui. Super maintenant alors j'étais devenue une mauvaise mère parce que je ne contrôle pas mon chagrin! Finalement j'ai essayé d'envoyer tout ça aux orties. Je parle à mon bébé. Quand j'ai beaucoup de peine je laisse aller mon chagrin. Je pleurt mais je lui dis bien que je suis triste mais que ce n'est pas à cause de lui mais parce que j'ai de la peine suite au départ de mon père. Et puis je fais de la sophrologie pour me détendre et ne pas couper la communication avec mon bébé car trop envahi par ma peine. [/quote:b063055be8]
Je suis tout à fait d'accord avec toi. Le pire serait de culpabiliser, en plus de la tristesse!
La vie et la mort sont souvent étroitement corrélées dans les familles. J'ai rencontré mon mari, le père de mon fils, la nuit même de la mort de mon arrière-grand-mère. J'ai toujours pensé que ce n'était pas une coïncidence. Je suis certaine que ta grand-mère, malgré ses souffrances, a pu partir plus sereinement en sachant que la vie se poursuivait à travers ton enfant. Je suis tombée enceinte deux mois après le décès de mon beau-père, et j'ai mis tout le début de ma grossesse, en me faisant aider, à parvenir à dissocier le foetus des images morbides qui me restaient en tête. Depuis quelques semaines, la vie a enfin repris le dessus; quand je pense à mon bébé, c'est l'avenir et la joie que je vois.
Personne ne réagissant de la même manière ni à un deuil, ni à la grossesse, je trouve cela difficile de te donner des conseils. Je pense que c'est trop lourd et trop important pour tout gérer toute seule. Essaie de te faire aider (sophrologie, relaxation, psy... tout est bon à prendre!) et de savourer quelques moments simples et privilégiés avec ton enfant (bain de soleil, piscine...), même s'ils sont circonscrits dans le temps.