Coucou les filles! pour détendre l'atmosphère je vous propose ce ptit texte que j'ai trouvé sur le net! c'est érotique certes, mais je pense que ca décontractera certaines futures mamans avant leur prochain rdv avec le gygy ...BONNE LECTURE ;-)
j'attends vos commentaires :wink: :wink: :wink:
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Une assistante me remit une fiche détaillée "cocher la case correspondante". Je fixais une aquarelle représentant une bédouine en train de grimper sur un chameau quand une odeur ambrée s'échappa d’une porte ouverte. Une voix s'est enquise : "Mademoiselle... ?" Tanné comme un militaire en poste dans quelque forteresse du désert, Clark Gable portait une chemise beige dont il avait retroussé les manches. "Bonjour, docteur !", ouf, j’ai failli dire : "Bonjour, mon colonel".
D’un geste paternel, il m’a pris l'épaule pour un petit tour du propriétaire. Là, derrière le paravent chinois, un portemanteau pour accrocher mes vêtements. Tous mes vêtements. Je me balançais d'un pied sur l'autre entre une table gynécologique en cuir fauve et un bureau où se côtoyaient boussole et statues africaines. "Du Bénin", a-t-il précisé avec un sourire de connivence. Dans cette cabine de bateau, nous allions partir en croisière, et en dégrafant mon soutien-gorge à l'abri du paravent, je voguais en confiance dans un rêve épicé. Je suspendis ma culotte de soie rouge en évidence, comme un trophée.
Allongez-vous sur la table, et posez vos pieds sur les étriers.
Je sursautai au contact du cuir. Qui allait chevaucher l'autre ? Chassant cette pensée espiègle, je me résignais à ma condition de patiente. Je grimpai solennellement les deux marches de l'escabeau, soucieuse de lui présenter mes seins sous leur meilleur angle. Il me demanda d'un ton neutre de décontracter mes jambes. Je me rendais compte que j'avais serré les genoux au-dessus des étriers, comme une cavalière privée de monture.
Je les écartai comme pour enfourcher un animal de petite taille, puis mesurant la carrure de l'homme penché au-dessus de moi, je les ouvris sans pudeur. Le mouvement de mes jambes créa alors un léger courant d'air, ébouriffant les poils de mon pubis. La peau de la face intérieure de mes cuisses s’était hérissée. Je mis une main devant mon visage pour cacher mon plaisir. Alertée par le bruit d’un tiroir, je jetai un coup d'œil à travers mes doigts. Il enfilait un gant de latex sur les poils bruns de son avant-bras. "N'ayez pas peur, je ne vais pas vous manger", m’a-t-il rassurée en revenant vers moi, agrippant l'un de mes seins de sa main nue. Une main de praticien, ferme et savante.
La main gantée a rejoint la main nue. Une samba de percussionniste a secoué mon torse, pressant mes mamelons, effleurant mes côtes, me malaxant jusqu'au cœur. Une coulée de lave tiède a déferlé le long de mon dos, s’est répandue entre mes omoplates, jouissive, insolite. Etre allongée devant lui, nue, pétrie, avait éveillé au niveau du plexus un charivari qui se propageait maintenant jusqu'à mon ventre.
- Pas la moindre anomalie, a-t-il affirmé, du même ton paternel qu'il avait pris durant la visite guidée.
- A quelle date remontent vos dernières règles ?
Offensée par le caractère clinique de sa question, j’ai bredouillé :
- Deux semaines... environ…
Ses mains sont descendues jusqu'à mon nombril. L’ont contourné lestement. Il a palpé mon bas-ventre avec rudesse, en le modelant.
- Je ne vous fais pas mal, au moins ?
Qu'il prenne mon émotion pour de la douleur me dérangeait.
- Oh non !
Le ton de ma réponse équivalait à crier mon plaisir. Il a eu un regard lent qui a frôlé ma gorge, s’est accroché à mes pupilles. J’imaginais qu’il se délectait, et qu’en virtuose, il modulait ses effets. Les pressions de ses mains s'exerçaient juste au-dessus du pubis. Mon cœur se mit à battre le long du parcours méthodique que suivaient ses mains, s’affolant quand les pressions s’arrêtaient, cognant dans le vide contre mes flancs dans un tintamarre que j’étais seule à entendre.
Le docteur a enfilé l’autre gant, puis il a enduit le latex de lubrifiant. Il est venu se placer entre mes jambes. Les poils de ses bras frôlaient mes cuisses tandis que ses doigts gantés entrouvraient les lèvres de ma fente. Le latex a slalomé d'un côté à l'autre, en tiraillant.
- Là, je vais vous examiner, relâchez-vous, laissez-vous aller, là, là... C'est bien comme ça.
Mes cuisses s'affalèrent. Braqués sur mon sexe, ses yeux rassurants m’inspectaient et me réchauffaient. Petit à petit, la membrane caoutchouteuse qui protégeait sa main a tiédi. Je régressais comme un animal en rut, prête à couiner de satisfaction. Un doigt épais me tâtait. Jusqu'au fond. Se recourbait, se tordait. S’est mis à pianoter par petites touches. Il lissait les parois, étirait mon vagin dans tous les sens. Plus haut. Plus profond. Je tombais en battant des ailes, et lorsque d'autres doigts ont rejoint le médium, mon sexe s’est mis à mouiller au point que je l'entendais saliver. Des pulsations douces évoluaient maintenant dans les profondeurs de mon corps. Je m'arquai.
- Vous êtes très excitable, Mademoiselle... Avez-vous des rapports sexuels fréquents ?
J’acquiesçai.
- Vous avez un vagin très souple. Ses parois présentent une élasticité parfaite, a-t-il repris en gardant la cadence, ébréchant davantage ma fente.
Ses paroles me parvenaient désormais à travers une brume tiède. Le projecteur braqué sur mon entrejambe me tenait lieu de soleil. Les paupières à moitié closes, je devinais la silhouette de mon bienfaiteur courbé entre mes cuisses. Quelques rayons de lumière blanche frôlaient mes cils. Dans un geste lascif, mes bras se tendirent, effleurèrent sa crinière et retombèrent mollement.
Ses doigts entreprirent alors de me branler. Grisée par les senteurs d'épices de son eau de toilette, je dérivais. Je me trouvais dans un jardin luxuriant, aux prises avec un désir physique incontrôlable. Des plantes grimpantes s'insinuaient en moi, me remplissaient. Mon corps se cambrait sous chacune de leurs poussées, les avalait. Un doigt tapotait maintenant mon clitoris. Mais le reste de sa main venait de déserter l'étui mouillé qui s’est contracté, se refermant sur du vide.
Tout s’est arrêté d’un coup. Le jardin, les plantes disparurent. Remplaçant les lianes sensuelles, un objet froid effectuait une percée.
- Vous n’avez rien à craindre du spéculum. Son volume est celui d'une belle verge, et son bout arrondi comme un gland.
Il regardait dans le trou de la dentelle métallique dont les mâchoires m'écartaient, et dans le mien, béant devant lui. Un instrument pointu a prélevé mes sucs. La pression des mâchoires s’est relâchée.
Le godemiché de fer a cliqueté sur une table, et les doigts sont revenus me consoler.
- Là, là... vous voyez, c'est fini.
Je me suis abandonnée de nouveau. La petite douleur infligée par le spéculum avait attisé la volupté. Le docteur m’a lancé un regard ténébreux par-dessus mes genoux, j’ai entendu s’ouvrir une fermeture Eclair. Son autre main s'affairait, à la recherche d’un préservatif peut-être. Son gland décrivit deux ou trois cercles de reconnaissance, prit son élan. Il me baisait lourdement. Mon premier orgasme me fit tanguer.
Je m’agrippais à ses cheveux, par peur de chavirer. Son membre s’est immobilisé en position de repli. Sa bouche s'est emparée d'un de mes seins, et l'odeur épicée de sa nuque m’a enivrée. Je me suis enhardie à lui caresser la joue. Sa verge s’est remise en mouvement. Des ondes violentes agitaient mon ventre tandis que la volupté m’envahissait de plus belle. En appui sur les bras, il me balançait des coups de butoir insensés. J’avais l’impression de voler avec lui. J’ai senti son sexe enfler au moment où un second orgasme s’est propagé dans mes jambes en l'entraînant dans mon sillage. Se libérant de mon étreinte, il s’est exclamé joyeusement :
- C’est tout pour aujourd’hui !
En ouvrant les yeux, j’ai vu qu’il m'avait fait l'amour en pleine lumière. [/b:1016d34993][/color:1016d34993]