imagerie mentale
pour ca je met un texte tiré d'un livre extra
UNE NAISSANCE HEUREUSE d'Isabelle brabant
L'accouchement peut se voir comme un voyage, une sorte de rite initiatique, qui nous plonge au plus profond de nous-même, à la découverte de sensations et de ressources que nous ne soupçionnions pas. Voici le texte que propose Isabelle Brabant dans Une naissance heureuse pour préparer l'imaginaire à ce voyage..
"D'abord, imaginez une sorte de tunnel dans le temps, qui vous permettrait de faire un saut dans le futur et de vous retrouver à ce moment parfait que votre enfants aura choisi pour naître...
Ce jour là, ou cette nuit là, vous sentez revenir périodiquement un serrement, une pesanteur dans le bas de votre ventre. Vous en avez peut être ressentis souvent depuis quelques semaines, mais cette fois ci, c'est différent. Ce sont les contractions! Comme elles deviennent plus présentes et plus régulières, vous vous rendez compte que vous êtes en début de travail. Votre corps et votre enfants ont commencé le processus de la naissance, exactement comme la nature l'avait prévu.
Vous parlez à votre enfants et vous lui dites combien vous êtes heureuse de savoir que, très bientôt, vous pourrez vous voir et vous toucher, peau à peau. Vous avez parlé à votre compagnon, qui partage votre excitation, à sa manière, et maintenant vous allez prendre une marche ou continuer vos activités, en respirant profondément à travers chaque contraction. Si c'est la nuit, vous vous rendormez jusqu'à ce que la force de vos contractions vous réveille à nouveau...
Maintenant, il y a une contraction qui s'en vient, toute petite d'abord, comme le bruit d'un train qu'on entend arriver au loin, et qui grandit et grossit, jusqu'à ce qu'il soit tout près de vous. Vous sentez la tête de votre enfants qui plonge vers le col, vers le bas de l'utérus, vers l'extérieur. Votre respiration vous emmène de plus en plus profondément, exactement là où cette pression se fait sentir. C'est votre souffle et la tête de votre enfants, ensemble, qui font ouvrir le col. Un peu. Un tout petit peu. Juste ce qu'il faut. Tout doucement, vous pouvez sentir la contraction qui perd de sa force, comme un train qui vous a dépassée et qui repart vers le lointain.
À nouveau c'est le silence, le grand et merveilleux silence qui apaise. Et vous vous reposez. Comme c'est bon, ce temps de repos! Vous en profitez pour bouger, marcher, vous étirer, parler avec ceux qui vous entourent. Ou peut être pour faire le silence, vous recueillir vous centrer. Vous attendez…
Maintenant, vous pouvez sentir la prochaine contraction qui arrive. Comme une belle et grande vague. Pleine d'écume. Elle vient vous chercher et vous emporte sans que vous puissiez rien y faire sauf respirer et respirer. La tête de votre enfants plonge vers le col, pèse sur le col, lui demande de s'ouvrir, de lui faire de la place. Parce qu'il veut naître, cet enfant. Vous respirez pendant que la vague vous emmène toujours de plus en plus loin, de plus en plus profond. La tête du enfants qui plonge en bas, c'est cette pression là, dans le bas de votre ventre, peut être même jusque dans votre dos. C'est toujours votre souffle qui vous porte, qui vous transporte jusque dans le creux de votre ventre, pour aller dire oui, oui à la porte qui s'ouvre, au col qui s'ouvre, à tout votre corps qui s'ouvre pour laisser passer votre enfants. Vous pouvez bientôt sentir cette pression qui relâche un peu. La vague qui se calme, qui vous ramène tout doucement au rivage. Parce que les vagues reviennent toujours au rivage. Les vagues reviennent toujours au rivage…
Et vous vous retrouvez là, sur le rivage, dans le magnifique silence du rivage. Vous pouvez enfin vous y reposer… Qu'elle est extraordinaire cette accalmie, cette paix. Vous en savourez chaque instant, chaque seconde. C'est comme si toute la paix du monde était contenue dans chacune de ces secondes de silence. Comme si tout le courage du monde était là, à votre disposition, pour que vous puissiez y puiser à volonté. Vous vous en nourrissez et vous vous reposez, avec votre enfants.
Jusqu'à ce que la prochaine vague vienne vous chercher, encore plus forte que les autres. Tellement tumultueuse, tellement folle. La tête du enfants plonge toujours vers le bas de l'utérus, descend de plus en plus, et pèse tellement sur le col, que le col doit céder. Il cède, il s'ouvre, comment pourrait il faire autrement? Cette vague est tellement forte, elle vous amène tellement loin du rivage que vous vous demandez s'il existe encore un rivage. Elle vous bouscule, vous roule dans son écume, et vous vous sentez comme un petit bouchon de liège au milieu de l'océan. Peu importe la violence de la tempête, peu importe sa durée, peu importe combien la mer le secoue... le petit bouchon de liège sait qu'il continuera toujours à flotter. C'est votre respiration encore une fois qui vous guide, qui vous emmène au plus profond de vous-même, là où la tête de votre enfants implore à votre col de s'ouvrir, de lui faire de la place pour passer. Et votre col s'ouvre, il s'ouvre. Parce qu'il ne peut pas faire autrement. Parce que vous êtes, avec votre enfants, au milieu d'un merveilleux processus perfectionné par d'innombrables générations de femmes avant vous. Parce que les cols sont faits pour s'ouvrir et les enfantss pour naître. Vous n'avez qu'à vous y abandonner. Tout doucement, la vague vous ramène au rivage. Son infime et essentiel travail, d'ouvrir le col un peu plus, de faire descendre votre enfants un peu plus, est accompli. Chaque contraction est tellement efficace...
Heureusement, son travail achevé, la vague se retire et vous ramène au rivage, dans cet oasis de calme et de paix Vous vous y bercez, paisiblement, avec votre petit passager. Vous en profitez pour lui dire combien vous l'aimez, combien vous avez bâte de le serrer dans vos bras. Vous prenez le temps de goûter à tout l'amour qui vous entoure. Celui de votre compagnon, des gens qui sont avec vous. Vous pensez aussi à la tendresse de tous ceux qui vous aiment, en ce moment, et qui se soucient de vous. Vous utilisez chaque instant de calme et de paix pour vous régénérer…
La prochaine vague vient vous enlever et vous emporter au large, encore une fois. Vous entendez votre souffle qui suit le mouvement, qui vous guide. Vous sentez la tête de votre enfants qui pèse là, en bas, sur ce qui reste du col maintenant tellement ouvert. Votre souffle qui vous entraîne au plus profond, là où il faut aller dire oui. Oui à l'ouverture, oui au travail, oui à ces incroyables sensations de la naissance. La tête du enfants qui presse encore, et, mon dieu, ce liquide chaud qui vous coule soudainement entre les jambes. C'est le liquide amniotique! Quelle extraordinaire sensation chaude et mouillée, qui ouvre la voie à votre enfants, il s'en vient, il s'en vient vraiment. C'est l'énergie de la naissance qui coule à travers vous et qui coule de vous. Cette pression de la tête là en bas, encore plus présente maintenant, plus pressante. Toute votre énergie concentrée à lui dire oui, à laisser ouvrir exactement l'espace qu'il faut pour que naisse votre enfants. En sachant qu'il a tout l'espace qu'il lui faut. Bientôt, la pression diminue, la tempête se calme, la vague roule avec mollesse et vient vous déposer doucement, là, dans le calme, le silence et la paix...
Chacune de vos respirations vous remplit d'oxygène et nourrit chacune de vos cellules qui sont prêtes depuis si longtemps à faire ce merveilleux travail. Elles alimentent aussi les cellules de votre enfants. Votre enfants si amoureusement massé par chacune de vos puissantes contractions, massé, éveillé de son doux sommeil, réveillé de sa vie sous-marine, intra utérine. Chacune de vos contractions le prépare à respirer, à téter à quitter son berceau de chair pour atteindre son autonomie. Parce que c'est aujourd’hui qu'il va naître! Vous vous reposez tous les deux, au milieu de ce prodigieux voyage. C'est le plus court et en même temps le plus long et le plus mystérieux des voyages de la vie...
La prochaine vague qui vient vous chercher est accompagnée d'une nouvelle sensation, d'une excitation différente aussi, d'une envie de pousser, de tout votre corps, de tout votre ventre. L'ordre vient directement de là, de l'intérieur Votre enfants descend, un petit peu, et franchit maintenant le col, qui s'était ouvert si grand, que votre enfants peut maintenant le passer et s'engager dans votre vagin, le dernier couloir qui le sépare encore de sa naissance. Et ça pousse, ça pousse tout seul, et votre corps suit spontanément. Chaque poussée, qui presse encore plus que tout à l'heure, fait descendre votre enfants. Vers le bas, vers l'extérieur, vers sa vie. Vous vous abandonnez toute entière à ce mouvement de l'intérieur qui veut l'aider à venir au monde... Puis, la force de la vague diminue et vous quitte encore une fois, son travail est terminé. Cette fois, le repos semble meilleur «Viens, viens mon enfants, je te sens venir enfin !" Une énergie neuve vous habite une fébrilité en même temps qu'une force tranquille. Vous avez chaud, vous avez soif, votre corps réclame une attention nouvelle, parce qu'il commence maintenant un travail nouveau: celui de pousser votre enfants, de le pousser au monde. Les gens autour de vous partagent votre excitation et la joie de savoir que votre enfants sera bientôt dans vos bras. Chaque instant de repos vous communique force et énergie...
La contraction qui vient vous trouve prête, prête à travailler, à pousser, à vous ouvrir aussi. Votre souffle a changé, il s'est adapté à ce nouveau travail, et vous l'entendez aller chercher cette force en vous pour faire descendre votre enfants. Encore un peu, encore un peu plus. Tous les tissus de votre vagin répondent à cette demande, ils s'étirent et s'ouvrent devant votre enfants, le laissant descendre. La poussée a une telle force que vous avez l'impression de sauter sur une grande vague et de glisser avec elle aussi loin qu'elle ira. Chaque poussée vient presser la en bas, partout, dans le vagin, sur le rectum, dans tout le bassin, parce que votre enfants prend toute la place qu'il y a. Et le chemin s'ouvre, s'ouvre. Puis, doucement, la contraction perd de sa force et vous sentez aussitôt la pression qui se relâche, et votre enfants qui remonte, puisque aucune pression ne le maintient en bas…
Il remonte dans son nid, dans son espace connu. Il se repose. Tous les tissus du vagin se reposent aussi. Chaque fibre, chaque muscle qui vient de s'étirer reprend sa forme s'abreuve d'oxygène et d'énergie à même votre respiration, à même votre repos. Vous prenez le temps de regarder les gens autour de vous, de reprendre contact avec eux: ils sont là, avec vous, ils vous aident et ils vous aiment. Chaque instant de cette pause vous remplit, vous régénère…
Vous sentez venir encore une fois cette pression, cette poussée. Vous la laissez monter jusqu'à ce qu'elle soit irrésistible. Et ça pousse, ça pousse encore. Votre enfants glisse sans effort jusqu'où il est allé plus tôt et d'une poussée, vous le faites avancer un peu plus, là où il n'est encore jamais allé. C'est maintenant toute la vulve qui s'étire, qui s'ouvre pour laisser venir votre enfants. Quelle chaleur intense, comme si chaque cellule s'étirait au maximum de sa flexibilité et brûlait de tant s'ouvrir. L'étirement, la souplesse et l'ouverture permettent à votre enfants de naître. Il sent maintenant, pour la première fois, la sensation de l'air sur son cuir chevelu. Vous voyez le sommet de sa petite tête dont vous pouvez enfin toucher les replis. Sa peau est humide, chaude, là, juste là, entre vos lèvres. Doucement la contraction perd de sa force. Vous sentez la vague qui se calme et qui vous quitte. Le cercle de sa tête reste là, un instant encore, un instant, avant de remonter se cacher au creux de vous, laissant encore une fois les tissus se reposer, se préparer à la grande ouverture…
Vous vous reposez aussi. Vous ressentez peut être encore, aux lèvres, le feu de cette ouverture extraordinaire. Doucement, avec chacune de vos respirations, vous allez y apporter la fraîcheur, la détente, le "oui" qui leur permettra d'ouvrir encore un peu plus. Parce qu'ils en sont capables, vos tissus. Ils ont été exactement conçus en prévision de laisser un jour passer un enfants. C'est aujourd'hui qu'ils font bravement leur travail. «Mon enfants, mon enfants, dans quelques instants seulement. Mon amour, mon enfants... »
La prochaine vague s'en vient et votre enfants commence déjà à glisser dans votre vagin. Vous sentez maintenant qu'il vous faudra alléger la poussée, la faire si légère, si douce, que vos tissus sauront s'étirer graduellement pour s'ouvrir plus grands qu'ils ne se sont jamais ouverts. Ça pousse et vous laissez la pression s'exercer toute seule, à mesure que vous soufflez, et vous haletez légèrement, quand elle se fait plus insistante. Juste pour sentir que chaque souffle fait avancer votre enfants, sans exiger trop à la fois de vos lèvres, de votre périnée, de votre vagin, qui s'ouvrent en une dernière et magnifique caresse sur tout le corps de votre enfants. Juste comme vous pensez que vous ne pouvez plus vous ouvrir, vous vous ouvrez encore et encore et « oh mon dieu», ce cri qui vous vient, ce cri venu du fond des temps et du fond de vous même: c'est sa tête toute entière qui glisse à l'extérieur tandis que votre périnée laisse apparaître graduellement son front, ses yeux, son nez, sa bouche, son menton. Il est là. Sa tête est là, entre vos cuisses. Déjà il s'est tourné et vous présente son profil…
Quelle vision: sa tête tout juste émergée de vous, là, entre vos cuisses! Quel moment extraordinaire! Comme un instant suspendu entre deux mondes, entre deux éternités. Votre enfants n'est pas encore né, mais déjà il n'est plus tout à fait à l'intérieur de vous. Vous pouvez voir son visage, y toucher. Immobile peut être. Comme vous suspendu, en attente, paisible, confiant. Ou peut être a-t-il déjà commencé à bouger légèrement, à plisser le front, à bouger les lèvres. Peut être aussi à prendre de petites respirations, à faire des petits bruits avec sa bouche. Des mains viennent l'accueillir, le soutenir, et une autre poussée vient pour la dernière fois faire naître le reste de son corps. Vous suivez, attentive, son mouvement. En poussant pour qu'il glisse graduellement et doucement vers vos mains, vers vous. Une épaule, puis l'autre et c'est tout son corps qui s'échappe, chaud, glissant, ruisselant du liquide qui le baignait encore. On vous aide à le déposer sur vous.
Enfin! Enfin, il est là. Vous sentez son corps mouillé sur vous, sa chaleur, son poids. Il commence à respirer D'un coup, peut être d'un cri, en sortant, un cri qui dit: «Me voilà, la vie, j'arrive!» Ou tout doucement peut-être, progressivement. Par petits coups. Pour s'habituer au goût de l'air dans ses poumons. Sa couleur change rapidement vers un rose vibrant de vie. Vous reconnaissez ses petits mouvements de jambes. Vous percevez enfin son odeur, cette odeur du dedans de vous que vous ne sentirez qu'une fois. Il est là, enfin, il est là votre enfants. Vous formez maintenant une famille. Votre famille. Prenez le temps de lui dire les mots qui vous viennent, les émotions qui vous montent directement du ...
Pendant ce temps, votre utérus, tel que prévu, continue à se contracter. Le placenta, n'ayant plus l'espace nécessaire, se décolle de la paroi de l'utérus. Une autre contraction et votre utérus l'expulse, le fait glisser dehors, chaud et mou: votre placenta a maintenant terminé son travail et il s'élimine de lui-même. C'est à peine si vous y portez attention. Chacun des gestes de votre enfants, ses petits sons, son poids sur votre ventre, rappellent à votre utérus qu'il doit maintenant continuer à se contracter, infiniment fort et ferme, à peine gros comme un pamplemousse, pour garder la perte de sang à son minimum.
Vous êtes toute occupée à découvrir votre enfants. À partager cette joie avec votre compagnon, heureux lui aussi. Avec ceux qui vous ont accompagnée dans ce voyage. Bientôt votre enfants se met à chercher avec sa bouche. Vous le guidez du mieux que vous pouvez, ces lèvres toutes proches de votre sein. Peu à peu, après avoir senti, léché, goûté votre mamelon, il le prendra dans sa bouche et se mettra à téter. Dans ce geste, la continuité de votre intimité, de votre lien physique qui se transforme. Imaginez ces premiers moments ensemble...
Quand vous aurez eu tout le temps de laisser venir les émotions qui montent, le temps de les laisser s'exprimer, permettez à ces images de s'estomper petit à petit. Laissez-les se brouiller juste un peu, d'abord, puis tout à fait. Laissez les retourner là d’où elles viennent. Ce jour dans le futur, ce jour parfait pour la naissance de votre enfants. Ce jour où il aura atteint son poids, sa maturité, son moment à lui pour naître. Prenez quelques instants pour parler à votre enfants maintenant, pour lui dire comment vous vous sentez maintenant, alors que vous le sentez bouger juste là, dans votre ventre... Prenez conscience du fait que chaque instant, celui-ci compris, chaque instant vous rapproche de lui et vous prépare à cette rencontre. Dans votre corps, dans votre et dans votre âme… "
L'accueil du nouveau né
Naître c'est créer des liens
Être parent, c'est aider le tout-petit à s'adapter en douceur à son nouvel environnement.
Dans le ventre de sa mère le foetus est bercé par sa voix, les battements de son et tous les son extérieurs qui lui parviennent assourdis par le liquide amniotique. A la naissance, posé sur le ventre de sa mère, dans un environnement sonore tamisé, il pourra entendre à nouveau et autrement le bruit de son , le son de sa voix qui lui dit des mots d'amour et de tendresse et seulement ensuite s'ouvrir à d'autres bruits, d'autres voix.
De même, l'utérus est un lieu en perpétuel mouvement, c'est un espace clos où l'enfant non né a pour habitude de garder en permanence un dos arrondi et d'être fermement tenu au niveau des fesses et de la tête. A la naissance, posé sur la ventre de sa mère, surface mobile, sonore et chaleureuse, le nouveau-né pourra se "déplier" tout seul, en douceur, et découvrir à son rythme l'espace qui l'entoure. Si des soins s'avèrent nécessaires, ils peuvent très bien être réalisé sur le ventre de la mère plutôt qu'à plat dos sur une table d'examen.
L'utérus est un lien de contact cutané. Les contractions font une sorte de massage au enfants naissant qui stimule la mise en route de la respiration. Les enfantss nés pas césarienne programmée (sans travail préalable) sont beaucoup plus sujet à la détresse respiratoire transitoire juste après la naissance. Le bain après la naissance, s'il n'est pas fait dans une optique de "grand nettoyage", peut offrir à l'enfant un espace transitionnel dans un environnement liquidien et chaud qu'il connaît bien. Mais cette même sécurité peut tout aussi bien se recréer sur le ventre de sa mère, dans son odeur et dans les bruits de son ventre. A chacun d'inventer cet accueil comme il le sent.
la visualisation a des vertue encore incoupconnée!