Posté le : 26-09-2010 à 20:02
Tu aurais dû commencer par là... Le droit du travail est différent dans chaque état. Bon et bien je viens de regarder et bonne nouvelle au Luxembourg tu es totalement protégée sauf faute grave et encore c'est pas gagné pour eux vu la procédure à suivre...
Je te laisse lire le texte de loi :
La femme salariée bénéficie d’une protection contre le licenciement à partir du jour où
elle est en état de grossesse médicalement constaté et ce jusqu’aux 12 semaines qui
suivent l’accouchement.
Pendant cette période il est interdit à l’employeur de notifier la rupture de la relation de
travail ainsi qu’une convocation à un entretien préalable à la salariée. Tout licenciement
et toute convocation à un entretien préalable, notifié en violation de l’interdiction susmentionnée,
est nulle et de nul effet.
En cas de notification de la rupture avant la remise d’un certificat médical attestant de la
grossesse, la femme salariée peut, dans un délai de 8 jours à compter de la signification
du licenciement, justifier de son état par la production d’un certificat par lettre recommandée.
Une salariée enceinte, confrontée à un licenciement doit obligatoirement, dans les 15 jours
qui suivent la résiliation de son contrat de travail, demander par requête au président de la
juridiction du travail de constater la nullité du licenciement en vue d’ordonner son maintien,
voire sa réintégration dans l’entreprise.
Passé ce délai, la femme enceinte ne peut plus demander la nullité du licenciement,
mais peut le cas échéant entamer une action en justice pour licenciement abusif dans les
formes et délais légaux.
Si la femme enceinte est protégée contre un licenciement avec préavis, elle peut néanmoins
être licenciée avec effet immédiat si elle commet une faute grave.
Cependant, l'employeur ne peut pas, de sa propre initiative, envoyer la lettre de licenciement.
Il doit déposer une demande auprès du tribunal du travail pour se faire autoriser à rompre
le contrat de travail.
Au cas où l’employeur a prononcé une mise à pied en attendant la décision du tribunal, la
femme concernée peut bénéficier, sur demande à formuler auprès du tribunal dans les 15
jours de la notification de la mise à pied, du maintien de sa rémunération dans l'attente
de la décision définitive du tribunal.