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Grossesse et voiture oui mais pour de courtes distances
Les vacances version longue distance genre Lille / Nice, dans une voiture vieillotte et sans escale sont à éviter. Il est conseillé de ne pas voyager par étape de plus de 100 km et de ne pas excéder 3 heures de route par jour. Les trajets marathon ne sont donc pas pour vous. Les secousses, rarement dangereuses, peuvent tout de même entraîner un relâchement des ligaments et provoquer de légères contractions. Alors, si vous avez décidé de voyager enceinte en voiture, ne lésinez pas sur les pauses car malgré tout, les contractions seront au rendez-vous. Petite astuce : un coussin au creux des reins vous évitera le mal de dos.
En voiture, devez-vous porter une ceinture ?
Si vous voyagez enceinte, prenez vos précautions. La sécurité routière préconise aux femmes enceintes de s’installer à l’arrière. Le port de la ceinture est obligatoire, enceinte ou pas ! Obligatoire, sauf dérogation. Les mamans rhésus négatif sont les seules à pouvoir être suspendues du port de la ceinture en raison du danger que représente une hémorragie placentaire. Mais en comparaison des risques d’accidents, est-ce bien raisonnable ?
Les autres femmes enceintes doivent voyager attachées, au même titre qu’un conducteur lambda. Maintenant, pour mettre correctement une ceinture lorsqu’on est enceinte, il suffit de glisser la sangle ventrale sous le ventre. Ainsi, les chocs sur l’abdomen sont évités. Il existe également un système à adapter sur les ceintures qui évite la compression de celles-ci sur le bas ventre.
Pouvez-vous conduire enceinte ?
Enceinte ou conduire faut-il choisir ? Bien sûr que non ! Qu’adviendrait-il des nombreuses femmes actives qui, pour des raisons professionnelles, ne peuvent pas faire autrement que de prendre la route. Sans faire dans la misogynie, dire qu’une future maman peut se révéler plus dangereuse qu’un autre conducteur est légitime. Certains troubles peuvent perturber sa conduite comme les nausées, vertiges, la fatigue et ce, surtout durant le premier trimestre… Ensuite les mois défilent, le ventre s’arrondit et la conduite se complexifie. Votre galbe devient un obstacle à franchir pour manœuvrer. Un seul mot d’ordre : limitez vos déplacements.
Le train, idéal pour voyager enceinte
Heureusement les voyages ne sont pas contre-indiqués si vous n’avez pas de grossesse à risque et si vous partez dans de bonnes conditions. Pour les parcours « longues distances », privilégiez tout de même le train ou l’avion comme moyen de locomotion. Alors qu’en est-il du mariage entre grossesse et train ? Le train est idéal à condition qu’il n’emprunte pas des lignes de campagne qui risqueraient de vous secouer un peu. Et si le trajet est vraiment trop long, pensez à réserver en couchette. Voyager enceinte nécessite un maximum de confort. Le train bénéficie tout de même d’un avantage non négligeable : il vous emmène au cœur des villes ce qui vous évite de vous faire balloter de correspondance en correspondance pour arriver à destination. De plus à partir du 7ème mois, ne pouvant plus prendre l’avion, le train reste la solution la plus commode.
Grossesse et train, oui mais pas trop chargée !
Maintenant, le pendant contraignant du train reste la prise en charge de vos bagages qui bien souvent vous incombe. Si vous voyagez seule, ne prenez que le minimum. En 2 mots : « voyagez léger », même si cela vous est étranger et au risque d’être contrariée en laissant derrière vous la moitié de votre garde-robe, cela vous facilitera la vie lors des correspondances. Alors, n’hésitez pas à acheminer le principal de vos bagages avant de partir. La SNCF vient généralement les chercher 48 heures avant votre départ pour venir vous les déposer à votre domicile d’arrivée.
Grossesse et avion : les petits tracas
Pour les moyens et longs courriers, difficile de partir sans prendre l’avion... Même si vous avez la bougeotte, évitez tout de même de faire votre tour du monde à 6 mois de grossesse. Les longs voyages ne sont pas les plus appropriés pour les femmes enceintes. Alors l’avion et la grossesse qu’en est-il ? En avion, la ceinture - obligatoire - peut vous comprimer et les problèmes de circulation font leur effet. Des bas de contention pour prévenir des phlébites sont nécessaires.
Il faut également garder à l’esprit que les sièges d’avion ne sont pas des plus confortables et des plus larges. Enceinte, vous vous sentirez peut-être vite à l’étroit. De l’avancement de votre grossesse dépend votre commodité. Pensez alors aux places devant les portes de secours. Elles vous seront d’une grande aide : vous pourrez alors allonger vos jambes avec aisance. Pour éviter la brutalité d’un éventuel freinage, vous pouvez glisser un coussin entre votre ventre et la sangle basse de la ceinture. Si vous êtes de nature sensible dans les transports, votre sensibilité en sera décuplée surtout pendant le 1er trimestre de grossesse. Les nausées seront au rendez-vous ! Alors, évitez les boissons gazeuses pour bannir les ballonnements intestinaux durant voyage ! les bulles en altitude sont à proscrire.
En avion, grossesse contrôlée
Qui n’a jamais entendu les histoires insolites - aussi délurées que véritables - narrant les aventures d’une femme enceinte au bord de l’accouchement qui donne la vie en plein vol ? Eh oh l’avion gratuit (et à vie) pour le bébé ! La majorité des compagnies aériennes demandent tout de même un certificat médical récent si l’accouchement est trop proche. Et généralement, elles refusent de vous embarquer après 7 mois de grossesse. Par contre malgré les petits aléas du voyage enceinte en avion (que d’ailleurs tout le monde connaît : manque de place, mal au cou, gorge séchée…), vous serez chouchoutée. Petit conseil, ne retirez jamais trop longtemps vos chaussures sous peine de ne plus pouvoir les chausser à l’atterrissage. Parole de cordonnier !