Pour toute femme, une fausse couche est une expérience douloureuse, même lorsqu'elle intervient au cours des premiéres semaines. Comprendre comment cela se produit, en connaissant les différents risques de fausse couche, permet de mieux accepter cet accident de parcours et comment éviter que cela ne se répéte.
En début de grossesse, le principal signe de fausse couche est le saignement ou, parfois, c'est la disparition des signes de la grossesse (seins dégonflés, nausées envolées) qui met la puce à l'oreille.
Bien que la fausse couche soit un accident fréquent, elle représente toujours un traumatisme dans la vie d'une femme. Mais dans l'immense majorité des cas, la fausse couche n'est qu'un accident isolé qui ne risque pas de se renouveler. Une grossesse aprés une fausse couche ne doit donc pas être une source d'anxiété accrue.
En France, 15 à 20 % des grossesses n'arrivent pas à leur terme. Et encore, ces chiffres ne tiennent pas compte des fausses couches qui passent inaperçues, masquées par un petit retard de régles : une partie des ovules fécondés s'éliminent avant ou juste aprés leur implantation dans la muqueuse utérine. D'un point de vue médical, la fausse couche est un événement assez fréquent qui ne compromet que trés rarement le succés des grossesses futures.
Les signes annonciateurs
Au stade d'une grossesse précoce, le signal d'alerte habituel est l'apparition de saignements. De légères pertes sanguines intermittentes (en provenance du col de l'utérus ou du trophoblaste, le futur placenta, qui se décolle un peu) peuvent être physiologiques et donc normales. Elles doivent cependant toujours être signalées au médecin. En revanche, des saignements plus abondants ou continus, avec des caillots, sont souvent le signe qu'une fausse couche se déclare. Celle-ci peut aussi s'accompagner de crampes ou de douleurs, ressemblant à des règles un peu plus fortes qu'habituellement, mais ce n'est pas systématique.
Quelquefois, c'est la disparition des signes de la grossesse (seins dégonflés, nausées envolées) qui met la puce à l'oreille. Il faut se rendre chez son médecin, ou aux urgences où une échographie sera réalisée.
Enfin, au stade d'une grossesse tardive, au quatrième ou cinquième mois, la fausse couche se manifeste par des contractions douloureuses, des pertes sanguines et parfois un écoulement de liquide amniotique. Le col de l'utérus est ouvert
Les causes
Les fausses couches précoces
Dans la survenue des fausses couches précoces (avant douze semaines d'aménorrhée, soit deux mois et demi de grossesse), c'est l'oeuf qui est en cause la plupart du temps. L'embryon est porteur d'une anomalie chromosomique, un accident qui se produit au moment de la conception. Dans ce cas, la fausse couche n'est qu'un processus naturel qui permet d'éliminer un embryon non viable. C'est l'organisme maternel qui, dans une action de protection, « décode » cette anomalie du développement et se sépare de l'oeuf devenu inapte à la vie utérine. En général, celui-ci contient un nombre anormal de chromosomes. Il peut également s'agir d'un oeuf clair, c'est-à-dire sans embryon, lorsque les cellules ne se sont pas multipliées tout de suite après la fécondation. Ces erreurs de la nature sont entièrement liées au hasard.
Les fausses couches tardives
En cas de fausse-couche tardive (après deux mois et demi de grossesse), les causes sont davantage d'ordre « mécanique ».
Il peut s'agir d'une béance du col de l'utérus. Il reste ouvert et se dilate à chaque contraction, alors qu'il doit être fermé et tonique. Un cerclage du col permettra généralement de poursuivre la grossesse suivante dans de bonnes conditions.
Autre raison possible, une infection soit par contamination de la muqueuse utérine, soit par une action directe sur l'oeuf, entraînant sa mort. Elle est le plus souvent bactérienne comme la vaginose ou la listériose, due à un germe présent dans le lait et les fromages à pâte crue.
Une malformation congénitale de l'utérus peut aussi provoquer une fausse couche. Celui-ci peut présenter deux cavités (utérus bicorne), parfois avec deux cols (utérus bicorne bicerval), ou être cloisonné (la cavité utérine est séparée en deux par une cloison).
L'utérus peut aussi être de très petite taille et compromettre le développement de l'embryon. Cette pathologie se rencontre souvent chez les filles des femmes ayant reçu pendant leur grossesse un traitement oestrogène, le Distilbène, prescrit dans les années 70 pour prévenir une menace de fausse-couche. Certaines de ces malformations sont traitées par une intervention chirurgicale ou un cerclage du col. Les grossesses ultérieures de celles que l'on appelle les « filles Distilbène » seront très surveillées.
Il existe enfin des causes plus rares : un examen de dépistage « invasif » comme l'amniocentèse présente un risque d'environ 0,5 à 1 %. L'âge ou la consommation abusive de tabac augmentent aussi légèrement le risque.
jespere tavoir aidé
PS: on peut vraiment pas les eviter, cest malheureusement la vie qui est comme ca. certains diront que dame Nature fais bien les choses et que si la grossesse cest arreté cest parce que bb aurai pas été formé correctement.
bref ca mest deja arrivé et maintenant jangoisse a chaque grossesse.