[color=teal:d7997a9503]Bonsoir :D
Pourquoi ton histoire serait mal prise ? :wink:
J'ai vécu un peu ceci, mais .... de l'autre coté. Cela dit, ce n'était pas ma soeur, mais ma meilleure amie ... J'étais (et je suis encore) très proche d'elle, bien que la distance nous sépare terriblement.[/color:d7997a9503]
[quote:d7997a9503][color=teal:d7997a9503]J'en étais déjà à un an d'essai, et ça commençait à être passablement difficile pour mon mari et moi. Elle, elle était avec son ami depuis bien moins longtemps que nous deux, et un jour, elle m'a dit qu'elle aussi allait essayé, dépitée de trouver un boulot, de toute façon.
Le mois suivant, je me souviendrais toujours de cette soirée ....
C'était un dimanche soir, et le monde s'écroulait autour de moi. Elle était mal à l'aise, et au terme d'une longue discussion, elle a réussi à me dire qu'elle avait son test positif. Elle a eu du mal, mais je crois que tu comprend bien ce qu'elle pouvait ressentir à ce moment là.
Après, elle n'osait plus m'appeler. Je suivais les étapes de la grossesse difficilement sur Facebook. Je mettais un petit "j'aime", pour lui faire savoir que j'avais vu, mais que je n'arrivais pas à commenter, c'était trop dur pour moi. C'était ma façon de lui faire savoir que malgré tout, j'étais contente pour elle.
Un jour que j'ai eu un peu plus digéré, pour son anniversaire, je crois, j'ai réussi à lui téléphoner. Mais on n'a pas parlé de sa grossesse. Je lui ai dit que j'étais pas prête, pas encore. Elle a respecté mon choix. On a rattrapé tout le temps perdu en passant une plombe au tel ! :lol: mais sans parler de ça.
J'ai rappelé une semaine plus tard. Et j'ai pu lui demander comment ça se passait. Elle m'a tout raconté, dans les détails. Comme avant. De son coté, elle me demandait des nouvelles de mes rdv gygy.
J'ai énormément pleuré, mais j'ai libéré les vannes.
Ensuite, lorsqu'on se téléphonait, elle attendait TOUJOURS que je lance le sujet pour en parler. C'était à moi de décider si j'y arriverais ou pas. Je ne la remercierais jamais assez pour ça. Elle a su me soutenir par le silence quand j'étais mal. Elle comprenait.
Et peu à peu, j'ai vécu sa grossesse par procuration. Je ne saurais pas comment t'expliquer, mais j'avais les détails avec la moindre précision, je savais tout : comment il allait, comment il bougeait, elle arrivait à me décrire le moindre de ses ressentis.
Jusqu'au 31 décembre où je reçois un texto de son chéri "L. est en salle de travail".
Même là, j'avais droit au direct ! lol J'étais toute excitée de savoir qu'il arrivait !!
Et il est né. Et c'est le plus beau bébé du monde !! :love:
Bref, fin de l'histoire. On arrive à retrouver des conversations quand elle a le temps (entre le petit et ses révisions ...), mais la crise est passée.
Il faut savoir que je ne lui en voulais pas (d'ailleurs, comment peut-on en vouloir à une femme d'être enceinte ? :shock: C'est la vie, c'est normal). Mais je ne pourrais nier la jalousie. Ca oui. Et la douleur de me sentir vide lorsque la vie grandissait dans son ventre.
Je suis désormais à 2 ans d'essai, et on ne devrait pas tarder à entrer dans le processus des IAC. (mon chéri, c'est bon, c'est moi qui .... gulps)[/color:d7997a9503][/quote:d7997a9503]
[color=teal:d7997a9503]Pour ta soeur, puisqu'il est si difficile de retrouver le contact, essaye de lui écrire. Il existe des solutions, elle ne les connait peut-être pas ?
Quant à toi, cesse de culpabiliser, déjà, parce que tu n'y es pour rien.
Et accepte qu'elle puisse souffrir de jalousie, en parlant d'autres choses. Avant, vous aviez bien d'autres sujet de conversation, non ? :wink:
Lorsqu'elle sera prête, elle te parlera d'elle et de sa douleur à sa façon, avec ses mots. Tu n'as pas besoin de la rassurer, de trouver les meilleures façon de dire les choses, il n'y en a pas.
Ecoute-là.
Crois moi, on a besoin d'une oreille attentive. C'est le seul soutien efficace :wink:
Bon courage à toutes les deux ![/color:d7997a9503]