Posté le : 10-08-2009 à 11:09
Coucou les filles, me revoilà !
Knaken félicitations !
je vais vous raconter dans les grandes lignes mon histoire qui n'a pas été une partie de plaisir.
Je suis donc rentrée à l'hôpital le 30 juillet pour mon déclenchement. A 22 h on me met un premier ovule puis le suivant à 2 h du mat. De légères contractions commencent à arriver mais rien d'insupportable. Vers 6h du mat, on vient me mettre un baxter et là les choses sérieuses commencent enfin. J'essaie d'appliquer ce qu'on m'a appris en haptonomie et ça fonctionne plutôt pas mal jusqu'au moment où la poche des eaux se rompt à 9 h. Là je ne gère plus rien mais comme je ne suis qu'à 2 cm je ne peux pas encore aller dans le bain de dilatation. J'attendrais pendant 3h avant de pouvoir m'y plonger et là le bonheur. L'eau chaude et les bulles + les bras de mon mari qui était dans l'eau avec moi m'ont beaucoup soulagé. Malheureusement le travail n'avançait pas vite. Quand je suis sortie de l'eau vers 14 h je n'étais qu'à un petit 4 cm avec un col postérieur et la petite qui ne descendait pas. Je demande alors la péridurale et je m'endors pendant deux bonnes heures. L'infirmière venait me changer de position pour essayer de faire descendre la petite mais rien à faire, le travail était bloqué. Son petit coeur commençait à descélérer donc décision de césarienne. J'arrive au bloc vers 19 h et à 19h20 ma puce était là, enfin. 3 kg 755 pour 51 cm. Mais ce n'est malheureusement pas fini pour moi...
Je perds beaucoup de sang, le médecin décide de me transfuser en chambre. Arrivée dans ma chambre je peux enfin donner la première tétée de bienvenue, c'est un instant magique. La je commence à perdre beaucoup de sang, en fait mon utérus ne se contracte plus et se rempli de sang. Les infirmières me massent le ventre pour l'aider à se contracter et arrêter l'hémorragie mais rien à faire, je perds de plus en plus ; moi je ne me rend compte de rien, mon mari commence à paniquer, on essaie de me transfuser mais pas moyen de trouver une veine, je me vide de mon sang et me sens partir. Arrive le médecin de la réanimation (mon sauveur) qui prend tout de suite la décision de m'embarquer, ma tension est alors à 4/2. Evidemment, je ne me souviens de rien. Mon mari est donc laisser seul dans la chambre avec la petite pendant 1h1/2. Les pires heures commencent pour lui. Pendant ce temps, je suis en réanimation inconsciente mais j'entends les conversations autour de moi et comprends alors la gravité de mon état. On me transfusera 9 poches de sang au total pour me stabiliser avant de m'emmener à nouveau au bloc opératoire. Le gynéco vient alors voir mon mari pour lui expliquer les choses : l'utérus ne se contracte plus alors soit je ligature les artères au risque de la perdre, soit je lui enlève l'utérus. Evidemment sauver la, enlever lui l'utérus.
On m'a donc retiré l'utérus, j'ai passé 3 jours en soins intensifs loin de mes amours mais je suis en vie ! J'ai pu malgré tout poursuivre mon allaitement une fois la morphine stoppée et maintenant tout se passe bien. Je suis rentrée à la maison le 7 août, crevée mais heureuse.
Mon mari a été très courageux pendant tout ce temps, il s'est retrouvé seul avec un nouveau-né sans trop savoir comment s'y prendre. Il a assuré.
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