Posté le : 20-03-2007 à 14:41
Bonjour, c'est la première fois pour moi sur ce forum et ouaouh, ça balance sec.
Si je peux me permettre une petite remarque :
Nous avons chacune notre point de vue. Il est normal que sur un forum de discussion nous ne soyons pas toutes d'accord.
Le tout, à mon sens, est pour chacune d'entre nous, de prendre ce qui la rassure et de rejeter le reste.
Aucune d'entre nous ne détient la vérité. Si non, nous ne serions pas là à tchater et nous aurions toutes un bébé entre les bras.
Mon expérience personnelle (chacune en fera ce qu'elle voudra). J'ai 31 ans et mon mari 36. Nous nous sommes mariés fin 2002. J'ai arrêté ma pillule en janvier 2004, 13 mois après notre mariage.
J'ai ensuite attendu trois ans avant de tomber enceinte. Grossesse datée du 22 décembre 2006. J'ai fait une fausse couche le 21 février 2007 à 9 semaines de grossesse.
Là, je suis en attente de mon retour de couches (je ne vous cache pas que c'est carrément l'horreur).
Durant les trois ans qu'ont duré nos tentatives infructueuses, beaucoup de personnes m'ont dit d'arrêter d'y penser et que ça viendrait tout seul.
Alors, d'une part, un bébé et, jusqu'à preuve du contraire, ça ne se fait pas avec la tête ! L'immaculée conception, ça s'est vu qu'une fois et ça reste encore à vérifier... C'est de l'humour les filles, ne vous énervez pas !
Je crois que, quelque part et, évidemment, si tu es très mal psychologiquement, ton corps ne peut pas tout gérer en même temps. D'où peut être une infertilité.
Cette dernière toutefois, ne peut qu'être très passagère.
Mon mari et moi avons fait tous les tests. Nous avons un test de fertilité POSITIF FORT. Le médecin nous a en conséquence affirmé que nous étions hyper fertiles. Cela ne nous a pas avancé à grand chose à l'époque puisque je ne suis tombée enceinte que bien des mois après que nous ayions fait ces tests.
Arrêter d'y penser, je suis d'accord. Je voudrais alors qu'on me donne une méthode pour me déconnecter le cerveau.
Lorsque l'on ressent une frustration comme celle là au plus profond de soi.
Que ce désir d'enfant est présent et bien présent... On ne peut pas s'empêcher d'y penser. On ne peut pas s'empêcher d'espérer. On ne peut pas s'empêcher de guêter. C'est cet espoir, ce sont ces pensées qui nous permettent d'avancer et de positiver. C'est d'espérer qu'un jour, ça va marcher qui nous permet de tenir.
Je ne pense pas être névrosée pour autant.
Mais je veux un bébé, et j'y pense tous les jours. Mon mari aussi.
Même si nous avons été très affectés par ma fausse couche du mois dernier, nous ne pouvons nous empêcher d'espérer accueillir un petit bout en 2008... Cet espoir nous tient.
Bien sûr, ces pensées, que peut-être certaines d'entre vous qualifieront d'obsession, génèrent beaucoup de déception à l'arrivée de chaque cycle.
A mon sens, c'est inéluctable.
Cela ne cesse que lorsqu'une grossesse arrive et est menée à terme.
Chacune d'entre nous a son histoire, son passé, son passif. Chacune d'entre nous a ses rêves et ses espoirs. Il faut nous respecter afin que les discussions que nous avons sur ce type de forums soient profitables à toutes.
N'oublions pas que nous sommes là pour tenter de nous soutenir et de trouver des réponses à certaines de nos questions. Nous ne sommes pas là pour nous juger.
Les gens nous jugent déjà au quotidien. Pas la peine d'en rajouter une couche ici, où nous pouvons tout dire en toute impunité puisqu'en total anonymat.
Voilà.C'était mon opinion.