Bonjour,
Nous avons aussi essayé d'avoir un bébé pendant deux ans, pendant lesquels les différents gynécos nous ont fait faire tous les examens et pas mal d'essais de traitements.
J'ai un syndrome des ovaires polykystiques, qui ne permet pas d'ovuler sans stimulation ovarienne, et mon compagnon présente une oligospermie. Donc en résumé, sans aide, on n'avait à peu près aucune chance d'arriver à concevoir un enfant.
Puis nous avons été orientés vers un gynécologue qui pratique l'IAC. En juin dernier, j'ai donc fait 14 jours de piqûres de Puregon (je me les suis faites moi-même, avec un stylo prérempli, dans le ventre, et c'est quasiment indolore) ; à la clinique, ils ont surveillé par prise de sang et échographie l'évolution de mes follicules, et quand il y en a eu deux ou trois prêts à éclore, j'ai déclenché l'ovulation avec une autre piqûre d'hormone (pas douloureuse non plus).
Le surlendemain matin, mon compagnon a donné son sperme au labo, qui l'a traité pour garder une petite quantité de spermatozoïdes en bonne santé, et le midi du même jour, le gynéco m'a inséminée avec une sorte de pipette, directement dans l'utérus, ce qui est parfaitement indolore (pour celles qui l'ont fait, l'hystérographie est beaucoup plus désagréable que l'insémination, et l'hystéro, ce n'était déjà pas bien méchant).
J'ai fait un test 15 jours plus tard qui était positif, dès la première insémination, et nous allons avoir un petit garçon dans quelques jours !
Nous avons eu de la chance que ça marche du premier coup, mais sinon, le gynéco nous avait dit qu'il faisait 6 tentatives avant de passer à un dispositif plus lourd. L'avantage de l'IAC, c'est que c'est assez léger comme dispositif, pas douloureux du tout, et on peut retenter tous les mois, alors si vos résultats d'examens sont compatibles avec cette technique, je vous encourage toutes à vous lancer dans cette aventure !
Un dernier petit conseil en passant : même s'il y a des causes physiologiques identifiées pour une stérilité, le stress n'arrange pas les choses, alors dans la mesure du possible, essayez pendant ce temps de traitement de prendre soin de vous, de vous relaxer, en faisant du yoga, de la sophrologie, de l'hypnose, de la gym douce, ou tout ce que vous voulez qui vous fera du bien. Essayez aussi de ne pas investir que ce projet de grossesse, mais de préserver aussi du temps avec votre famille, vos amis, de partir en week-end en amoureux... Ca libère l'esprit de cette situation inconfortable de l'attente, et comme par hasard, c'est à ce moment-là que ça marche !
Je souhaite un (ou deux, l'IAC entraîne 15% de grossesses multiples) beau bébé à chacune d'entre vous !
Céline.