Posté le : 27-09-2010 à 16:03
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Syndrome des Ovaires Micro Polykystiques
SOMPK - OMPK - SOPK
Dr H. Raybaud - 2004 - MAJ 12/2007
Le syndrome des ovaires micro polykystiques représente une des pathologie fréquente de la femme. C'est une des causes importantes de l'infertilité. Elle affecterait 5 à 10% des femmes en période d'activité génitale
Les femmes atteintes de ce syndrome peuvent présenter de l'obésité, des troubles ou l'absence de règles et des signes d'hyperandrogénie telles l'acné ou l'hyperpilosité.
Elles sont à risque de diabète et de complications cardiaques (le risque infarctus est multiplié par 7)
SEMIOLOGIE
---- Femme jeune avec surpoids (50% des cas)
---- Oligospaniomenorrheé - stérilité
---- Hyperandrogénie plus ou moins importante (acné, hyperpilosité)
ECHOGRAPHIE
---- Ovaires augmentés de volume par hypertrophie du stroma ( surface > 6cm²)
---- Nombreux microkystes en périphérie 10 à 20 par ovaire et < 10 mm [Lire]
---- Utérus de taille normale.
Correspondrait au type 1 du syndrome de Stein-Leventhal : LH élevée
DOPPLER COULEUR
---- Hypervascularisation.
IRM : Présente un intérêt lorsque l'échographie est peu informative : voie vaginale non réalisable, patientes vierges et obèses . Elle met en évidence l'hypertrophie du stroma et la couronne de microkystes.
BIOLOGIE
---- Elévation de la LH
---- Hyperandrogénie
---- Souvent hyperinsulinisme (résistance à l'insuline - syndrome métabolique cf infra) même sans surpoids
---- Glycémie, hémoglobine glycosylée, glycémie postprandiale, insuline. Un diabète de type 2 est présent dans 10% des cas - un état "prédiabétique" (intolérance au glucose) dans 35% des cas - )
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TRAITEMENT
En cas de surpoids et ou d'anomalie glucidique/lipidique, le premier traitement est le plus souvent une correction de diététique au long court afin d'obtenir une normalisation du poids qui suffit dans un nombre non négligeable de cas pour régulariser les cycles avec retour de l'ovulation.
Avec désir de grossesse
En cas de surpoids et ou d'anomalie glucidique/lipidique, le premier traitement est le plus souvent une correction de diététique au long court afin d'obtenir une normalisation du poids qui suffit dans un nombre non négligeable de cas pour régulariser les cycles avec retour de l'ovulation.
En cas d'echec , sa prise en charge nécessite un avis spécialisé pour stimulation de l'ovulation voire coeliochirurgie
Une large étude a été menée afin de déterminer les effets sur la fertilité et surtout sur le taux de naissance sous clomiphène seul, metformine seule ou association des deux. L´étude a inclus 626 femmes infertiles atteintes de SOPK, définies par une oligoménorrhée (avec moins de 8 cycles par an) et une hyperandrogénie biologique sans autre étiologie retrouvée, après vérification de leur cavité utérine, de leurs trompes et du spermogramme de leur partenaire. Après randomisation, les femmes recevaient soit 4 cp/j de metformine (ou son placebo), soit 1 à 3 cp/j de clomiphène (ou son placebo), soit les 2 produits actifs. L´ovulation était attestée par un taux de progestérone supérieur à 5 ng/mL. L´échographie folliculaire et endométriale n´était pas incluse dans le protocole, et aucune femme ne bénéficiait d´HCG (human chorionic gonadotropin) ou d´insémination intra-utérine. L´objectif principal de l´étude concernait le taux de naissances vivantes. Les autres buts de l´essai étaient de déterminer les taux de pertes foetales, de grossesses multiples, d´ovulation, les effets secondaires dits sérieux (enjeu vital, hospitalisation prolongée, surdosage, anomalie congénitale ou fausse couche après la douzième semaine d´aménorrhée).
Le taux de naissances d´enfants vivants, après au maximum 6 cycles de traitement, apparaissait 3 fois supérieur dans le groupe sous clomiphène : avec un taux de 22,5 % contre 7,2 % pour la metformine et 26,8 % pour l´association des 2 produits (non différent statistiquement du clomiphène seul). Sur les 115 grossesses survenues, on constatait 4 paires de jumeaux et 1 triplette. Ces grossesses multiples survenaient uniquement dans les 2 groupes de traitement contenant du clomiphène (6 % sous clomiphène seul et 3,1 % sous l´association) et jamais sous metformine.