Posté le : 25-11-2009 à 12:42
alors je vous fais un copié collé !
Le plexus brachial est le réseau de nerfs, prenant ses racines au niveau des vertèbres cervicales inférieures; il donne naissance à différents nerfs (C5 à C8 et D1) allant vers les muscles du bras et de la main. La paralysie obstétricale du plexus brachial, qui cause celle du bras et/ou de la main, résulte de l'endommagement d'un ou plusieurs nerfs, vers la racine, dû à un étirement lors de l'extraction de l'enfant.
Les nerfs constitués d'une gaine enveloppant une multitude de fibres nerveuses sont selon les cas :
étirés : les fibres nerveuses sont cassées, la gaine est conservée. La repousse des nerfs, qui descend vers les muscles, peut s'effectuer ceci autorisant de bonnes chances de récupérations importantes.
rompues : les fibres nerveuses et la gaine sont sectionnées. La repousse des nerfs est anarchique et sans grande chance de retrouver la gaine en aval. La greffe de nerfs permet de "canaliser" la repousse vers les bons tronçons.
arrachées : le bulbe, départ des fibres et de la gaine, est arraché de la moelle épinière (l'avulsion) ; à ce jour aucune réparation n'est envisageable. Seule une greffe de nerfs, qui redirige des fibres d'une racine valide vers les tronçons aval de la racine avulsée, permet d'espérer récupérer quelques mouvements.
La paralysie du bras du nouveau-né ou
paralysie obstétricale du plexus brachial (P.O.P.B)
n'est pas une maladie :
c'est un des traumatismes qui survient à la naissance; ce risque est bien connu en maternité mais peu connu du public.
La P.O.P.B. touche 1 enfant pour 2000 naissances, soit en France, un nouveau-né par jour :
il ne s'agit là que d'un des risques liés à l'accouchement. Le traumatisme se produit en général avec des enfants de poids élevé, majoritairement supérieur à 4kg à la naissance, d'où l'importance de la prédiction du poids lors des échographies. (voir le résultat de notre enquête PREVENTION - FACTEURS CRITIQUES). Certaines études indiquent des fréquences plus élevées (2/1000).
C'est l'écart entre la corpulence du bébé et l'étroitesse du bassin qui cause une dystocie des épaules (blocage du bébé au moment de l'expulsion ou de l'extraction). Une fois la tête sortie, il n'y a que quelques minutes pour faire les gestes (manoeuvres obstétricales) qui éviteront le pire. C'est dans cette situation qu'une traction excessive risque de provoquer, par abaissement de l'épaule, un étirement des nerfs du plexus brachial.
La césarienne, prévue à l'avance ou décidée à l'arrivée à la maternité, sont des solutions pour éviter une telle situation. Quand la dystocie est en place, les manoeuvres obstétricales effectuées par un opérateur expérimenté et maîtrisant sa technique peuvent également éviter le pire.
voilou