Posté le : 08-10-2008 à 17:52
[quote:79a73a9bf0="LAURISA"][u:79a73a9bf0]Moi j'ai une question sur "pergotime" et ses risques, et effets second[/u:79a73a9bf0]aires !
Après 6 mois de ttt, j'ai eu une terrible douleur dans les reins, puis dans le bas du ventre à gauche durant 12h. La douleur était telle, qu'elle me coupait la respiration.
Ma gygy (et je l'ai "virée") m'a jamais répondu à mes appels de détresse ou lorsque je voulais savoir si devais le reprendre ou non.
Sur conseils de la pharmacienne, je ne l'ai pas repris.
Mais franchement, tout m'a traversé l'esprit : GEU, kyste ovarien.....[/quote:79a73a9bf0]
[u:79a73a9bf0][b:79a73a9bf0]BONJOUR [/b:79a73a9bf0][/u:79a73a9bf0]
[u:79a73a9bf0]Composition du médicament PERGOTIME :[/u:79a73a9bf0]
Substances actives : clomifène citrate.
[u:79a73a9bf0]Dans quel cas le médicament PERGOTIME est-il prescrit ?[/u:79a73a9bf0]
Ce médicament est un inducteur de l'ovulation : il provoque la formation de l'ovule par l'ovaire. Il agit sur l'hypothalamus, qui sécrète les hormones indispensables au déclenchement de l'ovulation.
[u:79a73a9bf0]
Il est utilisé dans :[/u:79a73a9bf0] - le traitement des stérilités dues à un dérèglement hormonal ;
- le diagnostic et le traitement de certaines aménorrhées, notamment celles qui peuvent suivre l'arrêt d'une contraception orale (pilule).
[u:79a73a9bf0]effet:[/u:79a73a9bf0]
Les patientes sous traitement par PERGOTIME doivent être alertées de l'apparition possible de troubles visuels, particulièrement lors de variations de luminosité. Ces effets sont susceptibles d'altérer l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
[u:79a73a9bf0]Précautions d'emploi[/u:79a73a9bf0]
- Il est nécessaire de s'assurer que la femme n'est pas enceinte avant l'administration de PERGOTIME.
- En cas de doute, faire pratiquer un test de grossesse. Revoir la patiente avant chaque cure.
- Il est nécessaire de s'assurer que la cause de la stérilité n'est pas due à :
. une insuffisance ovarienne primitive,
. une insuffisance hypothalamo-hypophysaire d'origine organique : tumeurs ou hypogonadotrophisme de type de Morsier.
- PERGOTIME peut entraîner une hypertrophie ovarienne. Il est recommandé d'être particulièrement attentif lorsque la patiente se plaint de douleurs pelviennes en cours de traitement. Lorsque l'on constate cliniquement une hypertrophie ovarienne ou à l'échographie la présence de plusieurs follicules, attendre que les ovaires aient repris leur volume initial avant d'envisager la reprise de PERGOTIME : la posologie ou la durée du traitement sera alors réduite.
- Ces manifestations régressent spontanément en quelques jours ou quelques semaines. Le repos et la surveillance médicale sont de règle.
- Dans le syndrome des ovaires polykystiques, il est conseillé de s'en tenir à la posologie minimale efficace et de faire précéder la première cure par un freinage ovarien pendant 2 mois.
- Le couple doit être prévenu de la probabilité plus importante d'une grossesse multiple et de ses complications éventuelles.
- Une insuffisance de glaire cervicale du fait de l'action anti-estrogénique de PERGOTIME peut justifier une estrogénothérapie locale associée.
- Des troubles visuels ont été rapportés sous traitement par PERGOTIME. Ils ont été le plus souvent réversibles après arrêt du traitement. La pathogénie de ces troubles n'est pas encore élucidée mais leur survenue doit entraîner l'arrêt définitif de PERGOTIME et un examen ophtalmologique complet est conseillé ; quelques rares cas de cataractes capsulaires postérieures ont été rapportés chez des patientes prenant PERGOTIME, sans qu'une relation de cause à effet puisse être écartée ou retenue.
- Bien que des cas isolés d'anomalies congénitales aient été observées après traitement par PERGOTIME, il n'a pas été montré que PERGOTIME modifiait la fréquence de survenue de malformations congénitales chez les enfants nés de femmes ayant des problèmes de fertilité. L'âge de la mère et les grossesses multiples sont des facteurs de risque d'anomalies foetales ou néonatales.
- Il a été rapporté dans la littérature que des médicaments utilisés dans le traitement de l'infertilité pourraient augmenter le risque de survenue de cancer de l'ovaire. Toutefois, cette éventualité repose actuellement sur des bases épidémiologiques insuffisantes.
- Des résultats d'études épidémiologiques suggèrent sans pour autant le démontrer, qu'une utilisation prolongée de PERGOTIME pourrait entraîner un risque accru de tumeur ovarienne. Le nombre de cycles ne doit pas dépasser six. En l'absence d'ovulation, la stratégie d'induction de l'ovulation doit être réévaluée (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- PERGOTIME doit être employé sous contrôle biologique très strict : dosage hormonal d'estradiol et progestérone au 4ème jour du décalage thermique sous contrôle de la courbe ménothermique. En cas d'absence de décalage thermique faire un simple dosage d'estradiol 12 jours après l'arrêt de PERGOTIME.
- Avant tout traitement, il faudra s'assurer que la prescription est justifiée et que les conditions suivantes sont respectées :
. avant le premier cycle de traitement et avant chaque nouveau traitement, s'assurer par des examens et des tests que la patiente n'est pas enceinte.
. rechercher et, éventuellement, traiter de façon appropriée les autres causes possibles de stérilité.
- Il est conseillé, en cas d'échec de la cure de PERGOTIME, de réserver entre chaque cure thérapeutique un cycle sans traitement car une ovulation spontanée peut toujours se produire pendant cette période intermédiaire.
- PERGOTIME, lorsqu'il est administré de façon prolongée, peut interférer avec la synthèse du cholestérol (élévation du desmostérol) ; il peut aussi entraîner une augmentation de la rétention de la BSP au-dessus de 5 pour cent.
- Aucune anomalie hématopoïétique ou rénale n'a été signalée.
- Association nécessitant des précautions d'emploi : HCG
j'éspère avoir répondu à ta question