Par ses effets sur les vaisseaux, l'aspirine
diminue également le risque de complications chez les femmes enceintes ayant
une hypertension gravidique (hypertension survenant pendant la grossesse).
Prise à faible dose (100 mg/j), elle réduit ainsi la fréquence de l'éclampsie,
de l'hématome
rétroplacentaire et le risque de mort
foetale.
D'autres études indiquent que l'aspirine, administrée
dès la 15e semaine de la grossesse aux femmes ayant des antécédents
de retard de croissance in utero, permet d'augmenter le poids de naissance
du nouveau-né. Enfin, l'aspirine peut prévenir les fausses couches tardives
chez les femmes ayant des antécédents d'avortements à répétition. Enfin,
les études réalisées au cours de fécondations in vitro montre qu'elle peut
favoriser l'implantation de l'embryon et réduire le risque d'avortements
précoces. Il pourrait ainsi être utile de l'administrer très tôt pendant
la grossesse, voire avant la conception chez les femmes ayant des antécédents
de fausse-couches précoces à répétition
des maladies auto-immunes augmentant les risques d'avortement.
En revanche, les spécialistes ne recommandent
pas de traiter les femmes sans antécédents particuliers, ni celles ayant
une grossesse multiple ou une hypertension artérielle permanente.
Surtout, ils soulignent qu'il est important de
respecter les contre-indications et d'arrêter le traitement à 35 semaines
de grossesse. En fin de grossesse, l'aspirine augmente les risques de complications
hémorragiques et d'une anomalie vasculaire particulière chez le foetus :
la fermeture prématurée du canal artériel.
Si vous êtes enceinte ne décidez
jamais de votre propre chef de prendre un médicament. Parlez-en impérativement
avec votre médecin.
Voila, bonne lecture