Posté le : 31-10-2012 à 18:25
Bonjour,
J'ai eu deux enfants par insémination artificielle avec conjoint, et j'attends le troisième, conçu par FIV.
C'est vrai que toute cette médicalisation de la conception lui fait perdre un peu de sa magie, mais on m'avait dit qu'on oubliait toutes ces étapes désagréables une fois que l'enfant était là, et c'est à peu près ça. Aujourd'hui, alors que je m'apprête à accoucher de mon troisième, conçu lors de la 5ème tentative de FIV, les traitements et surtout les échecs sont des mauvais souvenirs mais n'enlèvent rien à ma joie d'être bientôt à nouveau maman.
Techniquement, pour une FIV, tu ne peux pas tomber enceinte naturellement lors du cycle de traitement, puisque ton médecin bloquera l'ovulation pour avoir les ovocytes pas encore libérés lors de la ponction.
C'est sûr que la PMA, c'est une épreuve pour un couple, mais si on arrive à la traverser, et qu'en plus elle finit par être couronnée de succès, je crois que le lien est alors encore plus fort, aussi bien avec son conjoint qu'avec l'enfant.
C'est sûr que c'est moins sympa que de faire l'enfant sous la couette, mais ça demande aussi de donner davantage de soi, de se dépasser, et quand ça marche, alors là, toute la magie est bien présente !
Et puis j'ai une amie qui a eu sa première fille par FIV et sa deuxième conçue naturellement alors qu'elle ne s'y attendait plus, ça dépend du tableau clinique bien sûr.
Et puis il y a quand même un petit avantage à ne pas pouvoir concevoir un enfant "naturellement", c'est qu'une fois qu'on le sait, on peut se passer définitivement de contraception, et ça, c'est très sympa, pratique, et pour le coup, ça permet une sexualité complètement naturelle, pas perturbée par les hormones des contraceptifs. Bon, évidemment, cet avantage-là n'en est un que si on a quand même réussi à avoir les enfants qu'on souhaitait, mais justement, je trouve que nous avons beaucoup de chance d'être de notre génération, parce qu'il y a 50 ans, la PMA n'existait pas et on n'aurait jamais pu avoir le bonheur d'avoir des enfants.
Je comprends bien que ce soit difficile à envisager pour toi de faire un bébé PMA, n'hésite pas à en parler à un psy, ça se travaille tout ça ! Moi, j'étais terrorisée par l'anesthésie générale pour la ponction, et j'ai réussi à surmonter ça, grâce à l'aide d'une psy justement. Le recours à la PMA demande un cheminement, certes, mais qui vaut vraiment la peine !
Bon courage à toi et à ta disposition si tu as d'autres questions ou besoin de soutien !