VIH : traiter les femmes enceintes tôt limite le risque de transmission
Pour limiter le risque de transmission du virus du sida à leur enfant, les femmes séropositives doivent présenter une charge virale (c’est à dire le nombre de copies du virus dans un volume de sang donné) indétectable au moment de l’accouchement, selon l’Inserm. Des chercheurs ont étudié le cas de femmes qui découvraient leur séropositivité durant leur grossesse et commençaient un traitement peu de temps avant la naissance. Les résultats ont montré qu’elles répondaient bien à ce traitement. Mais malgré tout, un tiers d’entre elles se trouvaient au moment de l’accouchement avec une charge virale au-dessus des recommandations.
L’INSERM appelle donc à une prise en charge plus rapide des femmes enceintes séropositives. Le risque de transmission du virus du sida de la mère à l’enfant est passé de 20% en 1994 à 1% de nos jours dans les pays industrialisés : des progrès dus à l’amélioration de l’efficacité des traitements. Mais les personnes atteintes doivent les recevoir pendant au moins six mois. L’Inserm insiste donc sur l’importance du dépistage.