Poppy doit la vie à un bras cassé !

Au beau milieu de l’accouchement, le bébé de Lucy s’est coincé dans son bassin et ne pouvait plus respirer ! La petite fille doit la vie à la décision radicale d’un médecin…
Image d'illustration

"Toutes les alarmes sonnaient et les gens entraient et sortaient de la salle comme dans un film… Je savais que nous étions en train de la perdre parce que je voyais les yeux d’une sage-femme se remplir de larmes. Je les ai supplié de la sauver". Lucy se souviendra toute savie de la venue au monde Poppy, sa fille.

En mai 2013, lorsqu’elle arrive à la maternité pour donner naissance à sa fille, Lucy sait déjà qu’il s’agira d’un gros bébé. La jeune maman est très suivie à cause d’un problème de facteur rhésus et le travail est déclenché artificiellement à 37 semaines. Mais personne ne s’attend à ce que la "petite" Poppy pèse… Un peu plus de 5 kilos !

Il se produit alors un événement assez fréquent, mais néanmoins grave, dans le cas d’une naissance par voie basse d’un gros bébé : Poppy souffre d’une dystocie de l’épaule, ce qui signifie que son épaule est coincée derrière l’os pubien de sa mère, l’empêchant d’avancer. Mais aussi de respirer ! Un cas d’urgence extrême…

C’est alors qu’un médecin présent durant l’accouchement prend une décision radicale : pour sauver Poppy, il lui casse le bras, afin de lui faciliter le passage… Elle sera ensuite réanimée durant pas moins de 12 minutes avant de se remettre à respirer ! Quand les parents sont mis au courant de ce qui est arrivé au bras du bébé, ils balaient la fracture d’un revers de main : "Nous n’en avions absolument rien à faire. Nous étions si reconnaissants que l’équipe ne l’ai pas laissée tomber !".

Après 72 heures en réanimation et 5 semaines d’hospitalisation, Poppy a enfin fait connaissance avec sa maison ! Elle ne garde aujourd’hui, 8 mois plus tard, aucune trace de cette naissance traumatique : son bras s’est parfaitement remis et elle ne garde pas de séquelles de son manque d’oxygène. Lucy, quant à elle, milite aujourd’hui pour que des échographies systématiques soient prévues en fin de grossesse afin d’éviter ce genre de situation.

Source : dailymail.co.uk

Publié le 31-03-2014 à 11:58 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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