Plus de suivi pour les prématurés !
55 000 bébés, soit 6,6% du total annuel des naissances : c’est la proportion de nouveaux-nés prématurés en France ! Une situation dont les causes sont multiples : recours plus fréquents à la PMA (et donc plus grand nombre de grossesses multiples, plus à même de donner des bébés prématurés), âge maternel plus élevé, etc.
Ces données sont connues, mais le suivi médical particulier nécessaire à ces enfants nés trop tôt n’est pas forcément à la hauteur : c’est la Société française de pédiatrie ambulatoire qui tire la sonnette d’alarme. Les bébés nés avant 37 semaines d’aménorrhée sont plus sensibles aux pathologies, notamment respiratoires !
Ainsi, leur suivi médical doit être préparé dès la maternité, avec une prise de contact immédiate avec le pédiatre qui s’occupera de bébé. Une injection supplémentaire de vaccin anti-pneumococcique (trois au lieu de deux) devrait être réalisée la première année de vie de bébé, et une surveillance particulière doit être de mise jusqu’à l’âge de 8 ans. Enfin, les parents devraient être à jour de leurs vaccinations contre la grippe et la coqueluche. Des mesures à généraliser !