Pilules de dernières générations : le déremboursement avancé
Après la plainte déposée mi-décembre par une jeune femme, qui accuse un laboratoire fabricant une pilule dite de 3e génération d’être à l’origine de l’accident vasculaire cérébral qui l’a frappée, les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour ces contraceptifs apparus sur le marché dans les années 1990. Censées provoquer moins d’effets secondaires que les autres, ces pilules exposeraient en réalité les femmes à des risques accrus d’accidents circulatoires, avec des conséquences parfois dramatiques. Les plaintes s’amoncellent d’ailleurs auprès des tribunaux !
Marisol Touraine, ministre de la Santé, a donc préféré prendre les devant : les quelques marques de pilules de 3e et 4e génération actuellement remboursées ne devraient plus l’être à partir de fin mars 2013. Le ministre a par ailleurs demandé à l'ANSM (agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) que ces contraceptifs ne soient plus proposés aux femmes en première intention par les gynécologues et les médecins. Si vous êtes concernée, rapprochez-vous de votre médecin afin d‘envisager avec lui un prochain changement de moyen de contraception.