Ovaires polykystiques : une nouvelle piste
Les ovaires produisent des follicules ; ceux-ci mûrissent et deviennent des ovules. Chaque mois, un ovule est libéré et migre vers les trompes de Fallope : c’est l’ovulation. Si cet ovule rencontre un spermatozoïde sur son chemin, la fécondation a lieu, et la grossesse démarre !
Dans le cadre du syndrome des ovaires polykystiques, cela se passe un peu différemment : les ovaires produisent bien des follicules, mais ceux-ci ne mûrissent pas se s’accumulent. Conséquences logiques : l’ovulation n’a plus lieu et l’infertilité est là !
De précédentes études scientifiques avaient prouvé que les hormones sexuelles LH et FSH, responsables du cycle de l’ovulation, étaient en cause : déséquilibrées, elles conduisaient à ce dysfonctionnement. Toutefois, une équipe de chercheur de L’institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) vient de mettre en évidence un mécanisme hormonal complexe qui pourrait expliquer avec plus de précision le syndrome OPK !
Ils ont remarqué que chez les femmes touchées par ce problème, une troisième hormone, la AMH (hormone antimullérienne, qui joue également un rôle dans la formation des ovules tout comme ses consoeurs LH et FSH), pose problème. Sa production est déréglée, entraînant de multiples conséquences, et gênant le "travail" des deux autres hormones, particulièrement la LH.
Cette découverte marque le début d’autres investigations qui permettront peut-être de mieux comprendre ce syndrome, afin de peut-être parvenir à mieux traiter des ovaires polykystiques.