Les gaz analgésiques, une alternative à la péridurale ?
C'est en compilant et en comparant les résultats de différentes études que des scientifiques sont parvenus à affiner leurs connaissances sur les gaz analgésiques, bien connus des mamans ne pouvant ou ne souhaitant pas avoir recours à la péridurale. Ces gaz sont de deux natures : le protoxyde d'azote (N2O), qui est le plus répandu et le plus inoffensif, et les gaz hallogénés, eux véritablement anesthésiants.
Dans les deux cas, leur efficacité sur la douleur des contractions est réelle : la maman n'a plus mal et reste néanmoins consciente, elle peut également déglutir normalement. Toutefois les chercheurs notent que les gaz hallogénés sont apparemment plus efficaces contre la douleur et comportent moins d'effets secondaires tels que vomissements et nausées. En revanche, ils sont moins répandus car leur administration est plus délicate : elle doit se faire sous la supervision très stricte d'un anesthésiste. Le protoxyde d'azote est lui plus facile à donner car une sage-femme ou un obstétricien peut l'administrer sans risques. Il est également possible pour la maman de se l'auto-administrer, en continu ou par intermittence. Mais son action anti-douleur ne dure que 50 secondes : il faut bien calculer, une contraction pouvant durer facilement 30 secondes !
Dans tous les cas, ces analgésies alternatives à la péridurales ne comptent que peu d'adeptes. Faute d'informations ?