Les anomalies congénitales, toujours nombreuses mais mieux dépistées
Ces chiffres révélés par l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) ont de quoi effrayer ; mais des solutions existent ! En effet, 3% des naissances, soit environ 27 000 cas par an de malformations et autres anomalies congénitales, cela paraît énorme… Mais de quoi parle-t-on vraiment ?
Les anomalies évaluées par l’InVS, au nombre de 21, sont des problèmes décelables au moment de la grossesse. Parmi elles, la trisomie 21 est la plus fréquente avec 2 400 diagnostics annuels (0,3% des naissances). Viennent ensuite :
- L’hypospadias (malformation de l’urètre du petit garçon) : 1 700 cas/an
- Les fentes labiales et palatines (1 300 cas/an)
- Les malformations du tube neural, comme le spina-bifida (environ 1 000 cas/an)
- Les malformations cardiaques (environ 1 000 cas/an)
Si le dépistage quasi-systématique de la trisomie 21 est bien en place, il n’existe pas pour l’heure de moyens de prévenir cette anomalie ; en revanche, les risques de malformations du tube neural peuvent être prévenus, grâce notamment à la prise d’acide folique avant la grossesse et durant le premier trimestre de celle-ci ! Quant à l’hypospadias, il s’agit d’une anomalie bénigne la plupart du temps qui ne nécessite qu’une petite chirurgie. Pénible certes, mais pas gravissime ! Quant aux fentes labio-palatines et aux malformations cardiaques, la chirurgie fait aujourd’hui des miracles et bon nombre d’entre elles sont "réparables" !
Toutefois, sur 27 000 fœtus concernés chaque année par une malformation ou une anomalie congénitale, 400 sont morts-nés et 7 000 sont concernés par une interruption médicale de grossesse (IMG). L’InVS rappelle que la fiabilité des diagnostics s’améliore constamment, et que l’accompagnement des futurs parents concernés est aujourd’hui efficace.
Source : santelog.com