Les allergies du printemps
Les enfants sont de plus en plus touchés par les allergies. Les causes : génétiques et environnementales.
D'où ça vient ?
Le pollen est la principale cause d'allergie de printemps. Il peut provenir de graminées, mais aussi d'arbres comme le bouleau, le frêne ou le cyprès. On estime que la période la plus allergène se situe, en France, de mars à juillet.
En 20 ans, le nombre de personnes allergiques a doublé. Le lien entre génétique et allergie est avéré. En effet, un enfant qui a un de ses parents allergiques à entre 30% et 50% de risques de développer une allergie. Le chiffre monte à 80% dans le cas où ses 2 parents sont allergiques.
Cependant, en plus du facteur génétiques, le facteur environnemental n'est pas à négliger. Dans les zones urbaines très polluées, les enfants sont plus sujets à l'eczéma et à l'asthme allergiques que dans les zones plus faiblement polluées.
Dans un de ces rapports, l'Organisation Mondiale de la Santé estime même que d'ici 2050, 1 personne sur 2 souffrira d'allergies.
Comment reconnaître l'allergie ?
Les allergies de printemps se manifestent par des symptômes facilement reconnaissables :
- démangeaisons et irritations de la gorge, des yeux et du nez ;
- éternuements à répétition ;
- nez qui coule ;
- fatigue, déconcentration ;
- eczéma ;
- crises d'asthme.
Quels traitements existent ?
Votre médecin peut vous proposer des solutions pour atténuer les effets de l'allergie.
- Les corticoïdes locaux sont privilégiés chez les jeunes enfants, car ils s'appliquent localement sur les zones affectées (cavité nasale, gorge, yeux...) et n'ont pas d'effets secondaires.
- Les antihistaminiques sont des médicaments qui luttent contre les effets de l'allergie. Ils doivent être utilisés avec précaution chez les enfants car ils ont beaucoup d'effets secondaires, dont la somnolence.
- La désensibilisation est le seul véritable remède contre le rhume des foins. Adapté aux jeunes enfants dès l'âge de 4 ans, ce traitement dure entre 3 et 5 ans, mais présente un taux d'efficacité de près de 80 %.
Il est possible de dépister les allergies sur les nouveaux-nés
Les diagnostics sur les allergies sont établis, le plus souvent, très tardivement. En effet, en moyenne, il y a 7 années qui s'écoulent entre les premiers signes d'une allergie et une consultation médicale.
Or, plus les allergies sont traitées tôt dans la vie d'un enfant, moins elles ont de chances de s'aggraver. D'autant que le diagnostic est très facile à poser.