La mère de deux petites filles mise en examen pour assassinat
Dimanche soir dans une caserne de gendarmerie de Limonest, une commune du Rhône proche de Lyon. A 17h30 un appel alerte le Samu. La mère de deux petites filles âgées de 3 ans et 5 ans, prévient les secours que ses enfants, qui étaient parties faire une sieste ne respirent plus.
A l'arrivée des secours, les pompiers tentent de ranimer les fillettes, mais n'y parviennent pas. franceinfo indique que les secouristes, quand ils sont rentrés dans l'appartement, ont été fortement marqués par une odeur de White Spirit.
Une mère sous le choc, le père absent
Le père de famille, sous-officier de gendarmerie était absent au moment des faits. Le couple était en train de séparer.
La mère de famille est sous le choc. Elle est alors hospitalisée. Cependant, dès le lundi les enquêteurs décident de la placer en garde à vue. Mercredi soir elle est mise en examen pour assassinat et placée en détention provisoire. Le parquet estime en effet qu'il possède des « éléments graves et concordants pour penser qu'elle a pu donner la mort à ses enfants ».
Des versions contradictoires
Plusieurs éléments contredisent l'histoire de la mère de famille, qui nie toute implication dans la mort de ses enfants. Le premier d'entre eux : la plus jeune des petites filles serait en fait morte dans la nuit du samedi au dimanche, et non le dimanche soir comme l'indique la jeune femme de 38 ans.
De plus, elle devait recevoir pour le week-end sont frère et sa belle-sœur qu'elle a décommandé. Ils sont finalement venus le dimanche soir. La mère dit aux enquêteurs qu'ils ont vu les 2 fillettes, ce que dément l'oncle des enfants et sa compagne.
Eux déclarent n'avoir vu que l'aîné, la mère disant que la plus petite était souffrante.
Une source proche de l'enquête rapportée par Franceinfo info indique par ailleurs que la mère avait vendus des vêtements et des jouets de ses filles deux jours avant leur disparition.
Pour le moment les analyses n'ont pas permis de connaître les causes de la mort des fillettes. Si la mère de famille est condamnée pour assassinat elle risque la prison à perpétuité.