La maternité tardive
Enceinte à l'aube de ses 40 ans
Passé 35 ans, la fertilité baisse de façon drastique. Pour pallier cette baisse de fertilité, plusieurs options sont envisageables :
- La patience : malgré son désir tardif de maternité, une femme peut tout à fait tomber enceinte spontanément au-delà de 40 ans. Mais il faudra compter environ un an.
- La stimulation ovarienne : il s'agit d'un traitement hormonal visant à produire plusieurs ovules au cours d'un même cycle afin d'augmenter les chances de fécondation.
- L'assistance médicale à la procréation (AMP) : insémination artificielle ou fécondation in vitro, l'AMP permet de petits miracles, mais demande beaucoup de courage et de volonté.
Risques et recommandations
Même en bonne santé, une femme connaissant une maternité tardive fera l'objet d'une surveillance accrue durant sa grossesse. Hypertension artérielle, diabète gestationnel, trisomie 21, risques de césarienne...
Les complications augmentent avec l'âge de la mère. Si la grossesse survient grâce à une AMP, la surveillance sera d'autant plus forte. Amniocentèse, échographies, dosage des marqueurs sériques...
Heureusement, cette surveillance à la loupe fait que de nombreuses grossesses tardives se déroulent sans encombres.
Les avantages d'une maternité tardive
Parce qu'une grossesse tardive peut s'assimiler à un véritable parcours du combattant, il faut aussi qu'elle compte quelques avantages...
Parmi ceux-là : le fait que les femmes approchant de leurs 40 ans sont généralement mieux installées dans leur couple et leur travail ; qu'elles sont également plus sages et responsables que leurs aînées et qu'elles gèrent les petits tracas de la maternité avec beaucoup plus d'humour et de recul !