La collectivité est moins onéreuse pour la garde des jeunes enfants.
Selon une étude récente, la collectivité reste le mode de garde le moins coûteux pour faire garder les tout-petits.
Conduite par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) en partenariat avec la Caisse d'allocations familiales, le mode de garde d'un enfant de moins de trois ans revient après déductions, à 187 euros par mois.
Un tarif au prorata des revenus
411 euros, c'est le montant des frais estimés par l'étude pour faire garder un jeune enfant, soit 187 euros, déductions faîtes des allocations du Complément de libre choix du mode de garde et du crédit d'impôts. L'enquête a été réalisée au 4e trimestre 2013, auprès de 6.700 ménages ayant au moins un enfant de moins de 6 ans et prend en compte 137 heures d'accueil.
Trois enfants non scolarisés sur dix sont confiés à une assistante maternelle et un quart à une crèche ou une halte-garderie. Quelle que soit la solution adoptée, le prix à payer dépend des ressources des parents et va du simple au triple selon le type de garde choisie (Aprés déductions: de 0,60 euro à 2,10 euros pour une heure en collectivité et de 1 euro à 2,10 euros pour une heure chez une assistante maternelle).
Des places en collectivité peu nombreuses
En effet, des différences de tarifs existent aussi entre les modes de garde : une heure de crèche ou de halte-garderie revient à 1,80 euro, contre 3,70 euros chez une assistante maternelle, hors déductions. Un tarif stable depuis 2007, qui a toutefois baissé pour les familles monoparentales qui font appel à une assistante maternelle.
Fin 2013, on a ressencé environ 12.700 établissements d'accueil de jeunes enfants en France métropolitaine, soit une offre de 396.000 places. Les établissements d’accueil collectif (crèches collectives, haltes-garderies, jardins d’enfants et établissements multi-accueil) représentent 87% des places et les crèches familiales 13%. Quant aux offres des assistantes maternelles, elles sont estimées à 982.000 places, soit deux fois et demie de plus que celles proposées en accueil collectif et familial.