IVG : suites et complications
L'arrêt maladie
Il est prescrit par le médecin lors de la troisième consultation. Il dépend plus de la santé de la personne ayant subi l'IVG que de la méthode par laquelle celle-ci a été réalisée (médicamenteuse ou chirurgicale). Il est généralement de 24 h à 48 h.
Complications possibles
- Une non-évacuation ou une évacuation partielle lors d'une IVG médicamenteuse. Il faut alors recourir à une aspiration.
- Des lésions cervicales et des perforations (liées à la dilatation du col)
- Des hémorragies, des rétentions ovulaires, des infections, des synéchies (liées à l'évacuation du fœtus)
- Toutes les complications possibles liées à une anesthésie locale ou générale.
Ces risques peuvent être liés au pourcentage d'échecs de la méthode médicamenteuse, à l'acte chirurgical en lui-même ou à l'anesthésie (locale ou générale). Généralement, l'expérience du praticien permet de remédier au moment même de l'opération à ces complications (par exemple dans le cas d'une hémorragie).
N'oublions pas néanmoins que le pourcentage de complications sérieuses physiques est inférieur à 1 % dans les pays développés. La mortalité est de 1 à 2 cas par an sur les 210 000 avortements pratiqués. Aucun lien de causalité n'a été scientifiquement établi entre les IVG et une quelconque augmentation de la stérilité ou une plus forte propension à un cancer du sein.
Il existe également des complications psychologiques possibles, mais celles-ci sont différentes selon chaque femme. Elles sont évaluées par le médecin qui suit la patiente.
Pour plus d'informations sur le sujet, n'hésitez pas à consulter un médecin.