Grossesse et médicaments
La règle : pas d'automédication
Un mal de dos, une migraine, un bobo : vous seriez tentée de prendre un médicament vendu sans prescription et consommé très couramment. Plus de 20 % des femmes enceintes interrogées auraient eu recours à l'automédication. Pourtant, avant de prendre quoi que ce soit, demander l'avis de votre gynécologue ou du pharmacien est indispensable. Eux seul pourront savoir s'il y a des risques pour le bébé ou pas.
Cela vaut même pour des médicaments que vous avez l'habitude de prendre et qui semblent inoffensifs : certains peuvent être mauvais pour votre bébé. Par exemple, l'aspirine fait partie des substances à bannir durant votre grossesse.
Le premier trimestre, une période sensible
Dès que vous savez que vous êtes enceinte, il est important d'éviter la prise de médicaments. C'est durant ce premier trimestre que votre futur bébé se forme : c'est un moment crucial !
Les premiers mois, votre état ne se voyant pas, n'oubliez pas de signaler que vous êtes enceinte lorsque vous consultez un médecin.
Si vous suivez un traitement
Si vous prenez un traitement de fond (pour gérer votre diabète, par exemple), dès que vous savez que vous êtes enceinte, consultez votre médecin. Vous ne pouvez pas l'arrêter sans un avis médical.
Votre médecin sera à même de juger si vous pouvez poursuivre votre traitement sans que cela porte atteinte au bon développement du fœtus et, le cas échéant, vous proposera un autre traitement à base d'une molécule dont l'innocuité a été éprouvée durant la grossesse.
Quid des vaccins ?
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, vous pouvez vous faire vacciner lorsque vous êtes enceinte, mais là encore, attention, pas contre n'importe quelle maladie. Les vaccins contre la grippe, l'hépatite B, la poliomyélite, la rage et le tétanos peuvent être administré s'il y a indication.