États-Unis : une façon originale de trouver un donneur d’organe
En France comme aux États-Unis, la liste d’attente des receveurs malades en attente de greffe est très longue. Cette situation incite certains demandeurs à chercher des solutions parfois un peu insolites pour obtenir rapidement une greffe. C’est le cas de Christine Royles.
Les donneurs d’organe, une perle rare
D’après la National Kidney Foundation, près de 120 000 personnes attendent pendant de longs mois sur une liste d’attente pour espérer recevoir un don d’organe. Les chiffres sont effrayants puisqu’en moyenne 13 patients meurent quotidiennement dans l’attente d’une transplantation. En France, la situation est quasiment identique. Yvanie Caillé, coauteur du livre "D’autres reins que les miens" avec le docteur Franck Martinez, estime qu’environ 14 000 personnes étaient dans l’attente d’un rein en 2014 en France. Seulement 3 000 greffes de reins ont été effectuées pour la même période, témoignant un manque cruel d’organes.
Une façon originale de rechercher un donneur
Aux États-Unis, Christine Royles, une mère de famille de 24 ans souffre d’un lupus et d’une insuffisance rénale. Depuis juillet 2014, elle est inscrite sur une liste de receveurs d’organe. Son plus cher désir est de vivre le plus longtemps avec son fils âgé de deux ans. Elle décide bientôt de mettre en œuvre une initiative pas comme les autres afin de trouver un donneur. Elle choisit un support original pour attirer l’attention d’un donneur potentiel : le pare-brise de sa voiture, sur lequel elle inscrit son message. Malgré la réserve de son entourage vis-à-vis de cette façon de procéder, Christine fait en sorte de changer régulièrement le contenu de son message.
Un jour, elle y mentionne qu’elle est mère d’un petit garçon de deux ans. C’est cette information qui a incité Dall Leighton à lui faire un don. Ce gardien de prison trentenaire décide alors de contacter Christine. Puis ils se rencontrent et effectuent notamment des tests pour s’assurer de leur compatibilité. Si tout se passe bien, l’opération devrait avoir lieu en mai. Ce qui permettrait à l’avenir à Christine de se passer des 10 heures de dialyse qu’elle doit subir chaque nuit.