Cytomégalovirus : sur la piste d’un traitement?
Le cytomégalovirus
Contracté par une femme enceinte, le CMV peut provoquer des lésions chez 0.5 à 2% des nouveau-nés. Ces affections, parfois graves, sont d’ordre neurologique, hépatique, digestif ou encore sensoriel. Sans dépistage systématique ni traitement, le monde médical ne peut actuellement pas réduire ses effets sur le développement du fœtus.
Les découvertes de l’Inserm
Une équipe de l’Inserm vient de découvrir que certaines molécules réduisent les conséquences néfastes du virus sur le fœtus. Ainsi, les expérimentations ont montré que certains flavonoïdes (molécules présentes entre autres dans les légumes, responsables de leur couleur et riches en antioxydants) ont la faculté de diviser par deux les lésions occasionnées chez les fœtus touché par le CMV. Ces résultats permettent, enfin, d’espérer en un traitement efficace dans un futur proche.