Congés de maternité et de paternité en France : ce qui a changé en 2015
Pour accompagner ce changement de vie, les parents peuvent bénéficier de congés de maternité et de paternité, suivant les cas.
Le congé de maternité
Une salariée qui est enceinte peut prétendre à une suspension de son contrat de travail, dont la durée varie selon le nombre d’enfants à naitre et d’enfants à charge. Pour un premier ou un deuxième enfant, elle a droit à 16 semaines de congé de maternité, qui se répartissent en 6 semaines avant l’accouchement et 10 semaines après l’accouchement. Dans le cas d’un troisième bébé, la durée totale est de 26 semaines, dont respectivement 8 semaines et 18 semaines avant et après son accouchement.
Le congé de paternité
Parité oblige, l’heureux papa a également droit à un congé de paternité depuis le 1er janvier 2002. Il peut bénéficier d’un congé de 11 jours calendaires non fractionnables qui comprend les jours fériés et les weekends. Le père légal peut également prétendre au congé naissance de 3 jours réglementaire. Il est même possible de solliciter ce droit en cas d’adoption.
Le congé parental
Depuis le 1er janvier 2015, la dénomination du congé parental est devenue "prestation partagée d’éducation de l’enfant" (PreParE). La durée change également et passe à 6 mois au maximum par parent. Afin de bénéficier de ce congé parental, le salarié doit avoir au minimum une année d’ancienneté dans son entreprise, et ce au jour de la naissance de son enfant. Dans le cas où il a opté pour l’adoption, la même durée d’ancienneté est exigée à la date d’arrivée de l’enfant de moins de 16 ans dans son foyer. Il est possible pour les deux parents de prendre en même temps leur congé parental et percevoir chacun leur PreParE. Il faut toutefois que chacun remplisse séparément un formulaire de la CAF.