Comportement, nos solutions : les mensonges
Un petit enfant qui ment ne se rend pas compte de ce qu'il fait. Il serait d'ailleurs bien incapable de comprendre ce que sont le mensonge et l'importance d'être franc !
Les vertus de la sincérité lui apparaîtront plus évidentes en grandissant. Pour le moment, il embellit le réel plus qu'il ne l'invente, et, comme souvent à son âge, il croit dur comme fer qu'affirmer une chose la rend tout de suite plus vraie.
Il n'a pas l'esprit de raison pour dire, par exemple, qu'il n'a pas fait exprès de renverser son bol de chocolat. Résultat, il dit : « Non, c'est pas moi ! ».
Que faire ?
Sachant qu'il n'a pas l'intention de mentir pour tromper, il est inutile de le punir.
Préférez le bon sens et demandez-lui s'il est sûr de ce qu'il dit : il a besoin de votre aide pour être parfaitement honnête dans son propos. Saluer sa franchise quand il admet avoir exagéré va l'aider dans ce sens.
La meilleure façon de lui apprendre à ne pas mentir... reste de ne pas lui mentir ! Voilà pourquoi il ne faut pas rentrer dans son jeu quand il vient vous raconter des histoires à dormir debout. En somme, il faut poser une limite entre le réel et l'imaginaire, et non pas fermer la porte à ses rêves.
C'est grave ?
Mentir n'a rien d'inquiétant : c'est un signe de bon développement. En déformant la vérité, votre enfant s'aperçoit qu'il a une pensée personnelle, indépendante de la vôtre.