Comportement, nos solutions : la crise des 2 ans (« terrible two »)
Trois questions à se poser
Votre enfant s'exprime-t-il correctement ?
Son comportement empire-t-il en public ?
Comment se tient-il à l'école ?
Posez-vous ces questions pour comprendre ce qu'il cherche à exprimer et envisager les stratégies appropriées pour désamorcer les crises. Par exemple, un enfant qui aime se donner en représentation aura besoin d'un peu d'isolement.
Réfléchir une seconde avant de refuser
L'envie d'être de bons parents, soucieux de l'éducation de leur rejeton, vous pousse souvent à dire ''non''.
Quand il y a moyen de le contourner, ne vous en privez pas.
Mieux vaut installer cette forme de complicité plutôt que d'ériger un univers de l'interdit. Par exemple, s'il demande un bonbon, vous introduisez une condition (« OK, mais après le dîner ») ou vous trouvez un moyen de l'occuper dans l'immédiat (« Montre-moi ton nouveau jouet »).
Que faire quand la crise démarre ?
Il faut autant que possible l'ignorer. Étant alors dans l'ultra-émotivité, il est parfaitement sourd à toute discussion raisonnée !
Élever la voix ou lui administrer une fessée risque d'amplifier ses hurlements.
La seule chose à dire, c'est : « Viens me voir quand tu as fini. » : moins vous intervenez dans sa crise et moins elle durera. Une fois ses gesticulations terminées, à froid, il devient envisageable de lui parler et de lui dire qu'il se trompe de comportement.
Terrible two, terrible three, terrible four ?
La crise ne consiste pas systématiquement à se rouler par terre en hurlant.
Il peut refuser de manger et rester silencieux, enchaîner les bêtises les unes après les autres, poser 145 fois la même question en l'espace de cinq minutes... En revanche, le résultat est toujours identique, vous êtes exaspérés.
Le « terrible two » est un cap à passer mais qui, chez certains enfants, se prolonge jusqu'à 4 ou 5 ans. Tout dépend du temps dont il a besoin pour apprendre à vivre avec ses frustrations.