Cauchemars, terreurs nocturnes : à surveiller
Le cauchemar se traduit par un réveil brusque et une sensation de peur qui peut persister plusieurs minutes. Les terreurs nocturnes, quant à elles, sont caractérisées par une attaque de panique se produisant alors que l’enfant n’est pas tout à fait conscient, encore semi-endormi.
Des manifestations fréquentes, surtout durant l’enfance ! Ces petits soucis de sommeil sont le plus souvent transitoires et disparaissent en grandissant. Ils peuvent également être liés à des épisodes traumatisants vécus par l’enfant, qui peuvent parfois passer inaperçus aux yeux des parents !
L’université britannique de Warwick s’est livrée à une étude sur près de 7 000 enfants, entre leurs 2,5 et leurs 12 ans. Parmi les critères évalués : la fréquence de leurs cauchemars, épisodes de terreur nocturne et/ou crises de somnambulisme, ainsi que leurs tendances psychotiques.
Résultats : les enfants faisant de fréquents cauchemars entre l’âge de 2,5 ans et l’âge de 9 ans ont 16% de risques supplémentaires de présenter des troubles psychotiques plus tard. Une tendance également à la hausse de plus de 3% pour les ados de 12 ans sujets au somnambulisme. Au global, à 12 ans, un enfant sur 4 souffre de cauchemars récurrents et un peu moins d’un sur 10 de terreurs nocturnes.
Que penser de ces conclusions ? D’abord, ne pas paniquer ! Les scientifiques rappellent que les troubles du sommeil sont particulièrement fréquents en bas âge et concernent 3 enfants sur 4. En d’autres termes, c’est normal ! Il faut simplement faire attention si ces problèmes se prolongent dans le temps. Et bien entendu, veiller à tout faire pour favoriser chez l’enfant, quel que soit son âge, un sommeil de qualité : cela passe par un environnement propice à l’endormissement, mais aussi par un régime alimentaire approprié !
Source : santelog.com