Bébés mort-nés : des risques accrus pour les femmes enceintes stressées

D’après une étude américaine des National Institutes of Health (NIH), deux évènements stressants dans la vie de la femme enceinte suffiraient à augmenter de 40% le risque de mettre au monde un enfant mort-né.
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Qu’est-ce que la mortinatalité ?  Il s’agit du décès du fœtus à 20 semaines ou plus de grossesse. On parle plus communément de bébé mort-né. En France, ce drame touche une naissance sur 110.

Cette étude a été menée auprès de plus de 2000 femmes suivies entre 2006 et 2008 dans 59 hôpitaux, et interrogées dans les 24h suivant la naissance de leur enfant, qu’il soit vivant ou non. Les conclusions sont assez impressionnantes : deux évènements stressants (perte d’un emploi, souci financier, agression, décès d’un proche…) suffiraient à faire augmenter de 40% le risque de mortinatalité. De même, plus les évènements malencontreux et angoissants se multiplient, plus le risque de donner naissance à un bébé mort-né est élevé.

Cette étude a le mérite de pointer du doigt un élément important de la grossesse : le suivi psychologique de la femme enceinte. Lors des visites prénatales, chaque professionnel de santé devrait s’intéresser de plus près à la vie de la patiente et lui proposer un soutien, si nécessaire.

Publié le 03-04-2013 à 14:28 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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