Alcool et grossesse, le message ne passe pas !
En dépit des campagnes d'informations sur les dangers de l'alcool sur le fœtus, 80 % des femmes enceintes reconnaissent boire pendant leur grossesse, particulièrement dans les pays anglo-saxons.
Les pays anglo-saxons sont les plus concernés
Malformation, retard mental, trouble de l’attention, difficulté de concentration, de mémorisation et de l’apprentissage... Les méfaits de l'alcool sur le fœtus sont connus et les campagnes d'informations à destination des femmes enceintes ne cessent de se multiplier.
Pour autant, le message a du mal à passer, particulièrement dans les pays anglo-saxons, où, selon une enquête publiée par la revue médicale BMJ Open, la majorité des femmes continueraient de boire pendant leur grossesse.
Elles seraient même 9 sur 10 à le faire en Irlande en début de grossesse et 8 sur 10 jusqu’à l’accouchement. Des records qui concernent également la Nouvelle-Zélande, l'Australie et le Royaume-Uni.
Un risque à chaque stade du développement du fœtus
Le phénomène concerne toutes les classes sociale, bien qu'être issue d’une ethnie minoritaire, avoir moins de 39 ans ou être obèse modèrent le risque. Les fumeuses sont cependant plus exposées, avec 17 à 50 % de plus de femmes susceptibles de consommer de l’alcool.
Pourtant les campagnes préconisent une abstinence totale pendant la grossesse. Mais 15 à 70 % des femmes reconnaissent se laisser tenter par un ou deux verres par semaine pendant le premier trimestre de la grossesse, un nombre qui décroit toutefois au fil des mois.
Pourtant, les risques sur le fœtus sont présents et peuvent se révéler à n’importe quel stade de la grossesse, d'où la recommandation de cesser de boire dés la conception.
Chaque verre consommé représente un risque pour l’enfant à naître à un risque. En France, le syndrome d’alcoolisation fœtale est la première cause des retards mentaux non génétique et 7 500 à 8 000 enfants sont concernés par ces troubles chaque année.