Posté le : 29-05-2011 à 23:54
Bonsoir,
je voulais déjà te dire que je comprend que tu sois épuisée physiquement et nerveusement... Je pense qu'il faut déjà essayer de déstresser et déculpabiliser... Je pense que ton angoisse vis à vis de ton enfant ne fait qu'aggraver les choses.
Il faut d'abord éliminer les soucis physiques de ton petit. Il a peut-être un rot qui ne passe pas, ou des coliques, voire un reflux... Consulte ton pédiatre sur ce point. S'il se tortille beaucoup, c'est surement des coliques : je te conseille de le masser et de le garder sur toi, la tête sur ton épaule. Cela vaut aussi s'il a du mal à faire son rot (mais ça dépend si tu allaites ou pas, les bébés allaités n'ont pas forcément besoin d'un rot, mais parfois si). Pour le reflux, il y a post à ce sujet dans la partie soins et santé de bébé, jettes-y un oeil...)
Mais indépendamment de toute douleur, les petits bébés sont souvent durs le soir. C'était le cas pour les deux miens. Comme je suis opposée au fait de laisser un bébé si petit pleurer (je ne te juge pas, mais je pense que c'est totalement inutile, car c'est angoissant pour lui et aussi stressant pour le parent qui passe son temps à écouter les pleurs en culpabilisant) et que je voulais essayer de passer ce cap, la solution la plus efficace est l'écharpe de portage, qui lui permet de se sentir près de toi ou du papa et te permet de faire aussi autre chose en même temps. en général, cela les calmait rapidement. J'essayais aussi le sein, les berceuses. En fait, les deux premiers mois, je faisais en sorte de ne coucher mon petit le soir que très calme voire endormi.
Cette période devrait vite passer, rassure-toi. Qu'il ait mal ou soit simplement angoissé, il devrait rapidement trouver son rythme. Mais n'hésite pas à consulter ton pédiatre pour avoir son avis, 'est important... et surtout n'hésite pas à caliner ton bébé, à lui parler, lui expliquer que tu es là pour lui etc... à le rassurer en fait.
ne te décourage pas. Toutes les mamans galèrent au début, c'est normal. La fatigue aussi, mais dis toi que ça ne dure pas.
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audrey