Posté le : 20-02-2008 à 10:26
[quote:4020c4896d="lolo79"]salut
j'ai une copine qui a accouché il y a 2 mois elle etait tres contente : les chambres sont super (toute refaite) ainsi que le personnel
@+[/quote:4020c4896d]
Voilà un article de journal sur des medecins exerçant encore là bas avant leur condamnation et si tu cherche sur internet (ce que j'ai fait après mon accouchement) tu trouvera que cela n'est pas sa première...
Les juges du tribunal de Nanterre sont allés plus loin que le réquisitoire. Ils ont condamné jeudi à 2 ans de prison avec sursis et à une interdiction définitive d'exercer l'obstétricien Patrick Sibella, 57 ans, poursuivi pour homicide involontaire sur une patiente décédée en 1998 d'une hémorragie après son accouchement. Le parquet avait en effet requis 18 mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction. L'anesthésiste Didier Bouquiaux, 60 ans, écope de neuf mois de prison avec sursis et d'une interdiction d'exercer pendant deux ans.
Le 7 mai 1998, jour de ses 39 ans, Sophie Porte accouche en début d'après-midi de son deuxième enfant à la très chic clinique privée Sainte-Isabelle de Neuilly, dans les Hauts-de-Seine. Le poids du bébé, 4,7 kg, rend l'accouchement difficile et Mme Porte perd beaucoup de sang. Mais les deux médecins vont quitter la clinique, jugeant que l'état de la patiente s'est stabilisé, Patrick Sibella pour des consultations à son cabinet privé, Didier Bouquiaux pour un rendez-vous sur un terrain de golf.
Les risques pour la patiente étaient connus
Les médecins partis, la sage-femme reste seule auprès de la patiente, qui recommence à perdre du sang. Elle tente d'alerter les deux médecins, en vain. Victime d'une "hémorragie de la délivrance", Sophie Porte décède en fin d'après-midi, peu après le retour de l'obstétricien. Dans son jugement, le tribunal a déclaré non-coupable la sage-femme, âgée aujourd'hui de 81 ans. La clinique, en revanche, est condamnée pour homicide involontaire en tant que personne morale, avec une amende de 100.000 euros.
Dans son réquisitoire, le substitut du procureur Pierre Delattre avait épargné la sage-femme, tout en estimant qu'elle aurait dû demander l'aide d'autres médecins ou du Samu. M. Delattre a en revanche fustigé l'attitude des deux hommes. Selon le parquet, les risques pour la victime étaient connus, vu la taille du bébé, et le fait que Sophie Porte avait déjà subi une "hémorragie de la délivrance" lors de son premier accouchement, dans la même clinique. L'antécédent n'était connu que de M. Sibella. Durant les deux journées d'audience, les 18 et 19 octobre, les trois prévenus n'avaient cessé de se renvoyer la balle quant à leurs responsabilités, faisant du procès une épreuve difficile pour le mari et la soeur de la victime.