Tout le week end, j'étais restée anxieuse, je perdais un peu de liquide sans pouvoir dire s'il s'agisait de liquide amniotique ou non et j'attendais mon rendez vous du lundi avec impatience.
Rendez vous le lundi donc, ou la sage femme(que j'aimais beaucoup) me dit que mes prises de sang sont trés bin etc etc et me demande si j'ai des chose a lui signaler.
Je lui glisse comme ça que je perds du liquide, que je ne garantit rien mais que cela me taraude!!!
Et c'est partit pour le petit (grand) coton tige dans le...et qui devient bleu.
"Votre poche est fissuré madame!" Oui merci, il me semblait aussi."On vous garde".
C'est ainssi que je rentre, toute fière accompagné de doudou en salle de prés travail et que l'on me pose le tampon déclancheur sensé tout déclenché!ET qui au bout de la deuxième pose, déclenche que dalle!pourtant séance de ballon et tout et tout!!!!
"c'est facheux, on va vous mettre un gel plus costaud que le tampon et pour cela, c'est direction la salle de travail."
Et voila que l'on me passe la si célèbre et sexy "blouse cul nu" et que doudou peste car il se trouve ridicule avec ses sur chaussure en plastique bleu et sa blouse blanche qui se ferme (pas) dans le dos.
Et là commence la longue attente...;
Je ne peux ni boire ni manger, et il fait une chaleur incroyable dans la pièce, je doit rester allonger non stop avec monito et cela deviens trés inconfortable, mon doudou, ce guerrier au sourire si doux, a été le grand réconfort dans cette épreuve.
J'ai du faire pipi dans des bassins et me contorsionner pour m'essuyer, mon zhom a même ramasé mes selles sans broncher en me déculpabilisan et en me dsant de ne pas
hésiter a en faire d'autre :lol:
La rupture de la poche des eaux a été douloureuse, j'en ai pleuré, et a partir de ce moment là la véritable douleur a commencé.
Des contractions qui me tétanisaient pour un col qui refusait de bouger, et l'inquiétude de voir le froncement de sourcil de la sage femme à chaque nouveau toucher.Je risquais la césarienne et je le savais.Et la douleur qui ne me quittait pas, l'anesthésiste qui me fait faux bon pour aller au bloc en urgence, je dois attendre encore...Je peste, je l'insulte même, j'ai mal bordel! Et mon homme, totallement impuissant et qui souffre de me voir ainsi mais qui ne montre rien, il me sussure au creux de l'oreille des paroles réconfortantes.
Enfin arrive la péri, salvatrice péri, magnifique peri, qui m'endort tout le bas du corp . Je me sens enfin partir vers un bien être grandissant.Et la, miracle, je suis ouverte à 4.
Et cela continue de s'ouvrir, d'heure en heure.
Mais bébé ne veux pas descendre, et regarde vers le ciel.
Je suis épuisée, je n'ai plus de contraction malgrés le produit que l'on m'injecte, difficile de pousser dans ses conditions et pourtant je pousse, de toutes mes forces, et je pousse bien, mais ce n'est pas suffisant.On appelle le médecin pour les forceps. Je pleure je n'en veux pas, la sage femme aimerait bien m'éviter cela égallement, je la voit regarder en biais vers les cuillère métallique et m'encourager à pousser, mais non, on me glisse ce métal a l'interieur qui agrippe la tête de mon bébé, je ne veux pas y penser, sa tire, j'ai l'impression que toute mes entrailles partent avec , le médecin brandi sa paire de ciseaux, je lui hurle "Ne coupez pas, ne coupez pas!" en deux coup de ciseaux...c'est coupé.Je sanglote, mais pas trés longtemps, car j'entend alors un cri qui se mèle au miens.Mon fils est sortit, mon fils est né.
Pendant qu'on me recoud, je trouve le courage de plaisanter avec les sage femme.Je devine la tempête d'amour qui rugi dans le coeur du papa, sans doute trop sonné lui aussi par cette nuit blanche pour laisser voir quoi que ce soit...22 heure de travail...
Pendant ma grossesse, j'avais visionné le film "le premier cri".Je trouve ce titre inexacte, il devrait se nommer "LES premiers cris",celui de la mère et de son enfant.Car jamais femme ne criera d'une telle manière encore une fois, sauf pour un nouvel enfantement, que l'on est mal que l'on est peur, nul cri ne ressemble à celui de cette délivrance.
Merci de m'avoir lu, aujourd'hui mon fils à une semaine.
Et je doit m'habituer à partager avec lui l'amour de son papa, auquel j'avais le droit, seule, il y a une semaine de cela.
Ismaël mon fils, je t'aime.