L'AVAC, qu'est-ce que c'est ? (Page 2)
Il est primordial de parler de votre choix avec l'équipe médicale, car selon les établissements, un AVAC est plus ou moins considéré comme un accouchement "à risque" : tout dépend de l'expérience de l'équipe.
Lors d'un AVAC, le principal risque reste la rupture utérine : la membrane qui entoure le muscle, voire le muscle lui-même, se déchirent et peuvent entrainer d'importants saignements. Cette rupture est due à une forte sollicitation de la partie basse de l'utérus, celle incisée lors de la césarienne et qui porte la cicatrice. Lors d'un AVAC, cette partie va être fortement sollicitée et soumise à de fortes contractions.
Les conséquences de la rupture utérine sont plus ou moins importantes : hémorragie maternelle avec possible ablation de l'utérus en cas de déchirure très importante, souffrance du fœtus causée par les saignements qui ralentissent, voire stoppent le travail, décollement du placenta. Mais certaines ruptures restent incomplètes ou limitées. Dans ce cas, lorsque la déchirure ne mesure que quelques millimètres, l'accouchement peut être poursuivi par voie basse. Toutefois, en cas de rupture détectée, la solution reste la césarienne d'urgence.
Les avantages de l'AVAC
On évalue à 0,014% la mortalité pour cause de rupture utérine. Ce chiffre reste très faible.
Les bénéfices de l'AVAC sont nombreux. Il s'agit en fait des avantages d'un accouchement par voie basse : peu de pertes de sang, bonne récupération, peu de douleurs post-partum, pas de complications postopératoires, et un séjour court à la maternité. Et le meilleur avantage reste certainement celui d'avoir le sentiment d'être actrice de son accouchement et de vivre pleinement les minutes qui suivent la naissance !
Pour en savoir plus
- L'AVAC en détail sur le site de l'association Césarine.
- Gros plan sur la césarienne
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